Le président fondateur de la plateforme Tous Frère et Associés ( TFA) Honoré Kouamé Gbondo, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé le Jeudi dernier dans son local a invité l’État à s’impliquer véritablement dans la politique d’industrialisation de la Côte d’Ivoire pour sortir les Ivoiriens de la pauvreté. En effet, un an après la mise en œuvre de son concept de vulgarisation et de préservation de la paix baptisé » Mon Gbonhi TFA », pour cette année 2021, un nouveau concept a été créée qui est » la Vision Nationale Commune « .Bien avant de dérouler son programme de 2021 ,Honoré Gbondo a dressé le bilan de celui de 2020.
Selon lui la plate-forme a effectué une bonne année civile en terme d’actions en 2020 .En effet , Honoré Kouamé Gbondo dit avoir mené, lui et ses collaborateurs toute une série de campagnes de sensibilisation sur le bien fondé de la paix dans différentes communautés. A cet effet , dira –t-il, les villes comme Bouaké, Séguéla et Abidjan ont recu la visite de plusieurs équipes pour véhiculer des messages de fondement social et apolitiques. À côté de ce bilan élogieux, le promoteur de la plate-forme déplore l’échec d’une compétition opposant 08 groupes issus des 03 localités sillonnées. Ces groupes, selon lui avaient pour mission de réunir en leurs sein des membres de communautés différentes, de mener des actions de paix dans les quartiers, de partager les activités du TFA postés sur ses différents réseaux.
Pour ce qui est du projet 2021, TFA tours à travers la ‘’Vision Nationale Commune ‘’, Honoré Gbondo a indiqué que ce programme aura un aspect économique basé typiquement sur « la transformation industrielle des matières premières de la Côte d’Ivoire. » La feuille de route de la VNC déclinée en 03 points consistera en la vulgarisation de la transformation locale de toutes nos matières premières, vivrières et plantes médicinales, la défiscalisation et la dérèglementation. Le choix de ces axes s’explique par le fait que l’ivoirien ne puisse pas bénéficier du fruit de ses durs labeur » a-t-il expliqué . Poursuivant, il a déploré le manque de volonté politique des gouvernants dans l’accompagnement de la politique d’industrialisation. » En dessous, nous travaillons pour ce qu’on puisse aider certains ivoiriens à s’assumer mais cela est insuffisant tant que l’Etat ne s’implique pas dans la politique d’industrialisation. L’industrie n’est pas une activité habituelle des ivoiriens. Pour ce faire si nous devons rentrer dans l’industrie, il faut la force de l’État pour accompagner. Parce qu’il ne suffit pas de produire en masse. Il faut produire et vendre. Et pour vendre il faut la diplomatie économique qui doit imposer à un pays comme la Chine de recevoir nos produits en produits finis » a préconisé ce diplômé des Sciences économiques et développement de l’université de Bouaké.
Au delà des apports du VNC à la Côte d’Ivoire, Monsieur Honoré Kouamé ainsi que ses collaborateurs souhaitent tout de même poser des actions pour les personnes détentrices de projets de transformation des matières premières .Ils souhaitent ainsi aller à la recherche des hommes capables afin d’accomplir la prophétie du Premier Président Feu Félix Houphouët Boigny du 04 novembre 1981 qui disait en ces termes » Dans 20,30,40 ans, nous (Côte d’Ivoire) aurons des hommes capables de transformer nos matières premières » . Pour lui ,l’an 2021 est l’année que cette prophétie doit se vérifier. Et le constat que l’on fait, il est clair que la Côte d’Ivoire dispose de bras valide compétent pour son développement industriel. Pour rappel, la plate-forme Tous Frères et Associés (TFA) est une organisation apolitique créée en 2018 à Yamoussoukro.Elle a pour principale mission de promouvoir le concept de la valorisation des ressources et compétences locales ainsi que la transformation de ses matières premières.
Dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation sur la qualité de l’anacarde, une équipe de la délégation régionale du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) du Worodougou et du Haut-Sassandra a organisé, le mardi 4 février 2025, une séance de formation à l’intention des producteurs et acheteurs de la sous-préfecture de Gonaté.
Dirigée par le délégué régional, Coulibaly Yacouba Nawa, et appuyée par un agent de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), l’équipe a réuni 150 producteurs et 30 acheteurs dans une plantation à Tiébadougou.
L’objectif de cette rencontre était de renforcer les bonnes pratiques agricoles à travers des exercices concrets sur le terrain.
« Cette année, nous avons opté pour une formation directement dans les vergers d’anacardiers afin de permettre aux producteurs de mieux assimiler les techniques de récolte et de traitement des noix », a expliqué Coulibaly.
Les pratiques enseignées concernaient notamment le ramassage régulier des noix (tous les deux jours), la séparation correcte des noix et des pommes à l’aide d’une ficelle, un séchage approprié en deux étapes sur trois jours, l’utilisation de sacs en jute pour le conditionnement et le stockage dans un environnement sec et bien aéré.
L’enjeu de la qualité sur le marché international La campagne de sensibilisation intervient dans un contexte où la qualité des noix de cajou ivoiriennes a connu une légère baisse lors de la dernière campagne. Le KOR (Kernel Outturn Ratio), un indicateur clé de qualité, est passé en dessous du seuil habituel de 48, affectant ainsi les prix sur le marché international.
« Le prix de l’anacarde dépend directement de sa qualité. Si nous voulons que nos producteurs bénéficient de tarifs plus avantageux, nous devons impérativement améliorer nos pratiques pour atteindre un KOR d’au moins 49, voire 50 », a insisté , Coulibaly Nawa délégué régionale du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) du Worodougou et du Haut-Sassandra .
Avec une production nationale projetée à 1,15 million de tonnes pour la campagne 2025, dont 200 000 tonnes collectées dans la délégation régionale de Séguéla, le défi est de taille.
La sous-préfète de Gonaté, Adingra Koua Carole épouse Coulibaly, a salué cette initiative du CCA, soulignant son importance pour l’économie locale :
« Grâce à ces formations, nous espérons que nos producteurs pourront mieux valoriser leur production et ainsi améliorer leurs revenus. »
De son côté, Coulibaly Kolé, coordinateur régional de l’Anacarde à Daloa, a rappelé les étapes essentielles pour garantir un produit de qualité .
Il s’agit notamment du nettoyage régulier des parcelles, de la céation de bandes pare-feu, du ramassage fréquent des fruits, de la séparation des noix et des pommes avec soin, du séchage en deux phases sur des clés de séchage, du tri minutieux des noix et du stockage dans des sacs en jute dans un entrepôt ventilé
La réussite de cette campagne repose sur l’engagement des producteurs à appliquer ces techniques. En améliorant la qualité de l’anacarde ivoirien, la filière pourra non seulement être plus compétitive à l’international, mais aussi garantir de meilleurs revenus aux producteurs locaux.
Au total, 80 jeunes de la ville de Bouaké passionnés du métier de journalisme ont bénéficié d’une formation intensive alliant théorie et pratique du vendredi 07 au samedi 08 février 2025. Cette formation de deux jours a allié théorie et pratique pour permettre à ces jeunes de s’imprégner du métier de journaliste. La formation s’est tenue à la salle de conférence d’American Corner du campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Cette initiative de la structure Format-Services était à sa troisième édition de formation sur l’écriture radiophonique et les techniques de rédaction de la presse écrite.
Au terme de la formation, Nambacéré Joël Coulibaly, responsable de Format-Service, a souligné l’importance de cette formation:« Les formations théoriques dispensées dans les universités ne suffisent plus. Il est essentiel d’offrir aux jeunes des opportunités pratiques pour développer leurs compétences. C’est pourquoi nous privilégions la mise en situation réelle afin qu’ils acquièrent une expérience tangible », a-t-il indiqué. Il s’est également réjoui du succès de cette édition, marquée par une forte participation:« Contrairement aux deux premières éditions, qui ont réuni plus de 140 jeunes au total, cette année, nous avons enregistré 80 participants en une seule session », a-t-il ajouté.
En vue d’élargir les compétences des participants, l’organisateur a annoncé l’introduction de nouveaux modules dès l’année prochaine:« Nous allons intégrer des formations sur l’audiovisuel et la presse en ligne afin d’adapter notre programme aux évolutions du métier », a-t-il conclu.
À l’issue de cette formation, les jeunes bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance envers les organisateurs:« Nous repartons avec des connaissances solides. Les exercices pratiques nous ont permis d’acquérir des bases essentielles pour affronter le terrain. Merci à Format-Service pour cette belle initiative », a exprimé Ehui Sara Elvira, étudiante en communication à l’Université Alassane Ouattara.
Après cette phase théorique, les participants poursuivront leur apprentissage sur le terrain pour obtenir des connaissances pratiques. Des exercices pratiques leur seront proposés afin de consolider les acquis et perfectionner leur maîtrise du journalisme.
En Prélude de la 4ème édition de la célébration de la journée mondiale des maladies tropicales négligées(JMMTN), les programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées(MTN) ont organisé une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit au bénéfice des populations de Bamoro, localité située à environ 08 kilomètres (nord-est) de Bouaké. Cette activité de sensibilisation s’est déroulée, le jeudi 23 janvier 2025 sur le thème » s’unir, agir pour éliminer les MTN: la télémédecine au service de la prise en charge. Plusieurs autorités politiques, administratives, coutumières et sanitaires ont participé à cet évènement pour témoigner leur soutien à la lutte contre ces pathologies. Cette rencontre était une occasion pour le ministère de la santé de faire le point concernant la prise en charge des malades et les dispositifs mis en place pour lutter contre ces maladies.
À cette occasion, le directeur départemental de la Santé de Bouaké nord-est, Dr Vanié Irié Bi a indiqué que ces maladies tropicales causent beaucoup de dégâts aux populations:<< les maladies tropicales négligées sont des maladies qui causent d’énormes dommages aux populations. Ces maladies sont source de pauvreté et touchent à l’intégrité sociales des malades. Ici, dans le Gbêkê, nous retrouvons beaucoup de ces maladies dont: l’ulcère de burili, l’éléphantiasie, la lèpre et bien d’autres formes de maladies tropicales négligées >>, a-t-il révélé. Poursuivant, il a invité les partenaires nationaux et internationaux à conjuguer leurs efforts pour une meilleure action contre ces maladies. Il a donc privilégié la télémédecine comme un instrument de lutte:<< la télémédecine apporte des solutions efficace dans la lutte contre ces maladies car, elle offre des solutions technologiques. Elle permet de connecter des malades à des professionnels de la santé pour un meilleur suivi. Elle est l’espoir d’un futur radieux. J’invite donc tous les organisations à travailler en synergie pour que nous arrivons à éradiquer ces maladies tropicales négligées. J’invite les populations à se rendre dans les centres de santé, si elles constatent la moindre anomalie sur leur corps >>, a-t-il exhorté.
Au nom de l’association ivoirienne des personnes atteintes de maladies tropicales négligées (AIPA-MTN), N’guessan Jeanne d’arc, chargé des sections de ladite association à, à travers son témoignage inviter les populations à soutenir les personnes atteintes de maladies tropicales dans leur lutte contre ces maladies:<< chers parents, vous ne devez pas délaisser et rejeter vos enfants souffrant de maladies tropicales négligées. Vous ne devez pas les stigmatiser car, ils ont besoin de votre soutien pour survivre. Beaucoup d’enfants abandonnent les cours car ils sont négligés et marginalisés par leur camarade de classe >>, a-t-elle plaidé.
Au nom du conseil régional de Gbêkê, Kouassi Benoît, conseiller régional à rassuré les uns et les autres que des dispositifs sont mis en place afin de venir en aide aux personnes qui souffrent de ces maladies. Il a indiqué que des campagnes de sensibilisation auront lieux pour informer les populations sur la dangerosité de ces maladies tropicales négligées.
Quan aux différents partenaires de ce programmes de lutte, ils ont rassuré de leur engagement et de leur disponibilité à toujours mettre les moyens pour accompagner le ministère de la santé dans cette lutte. Ils ont souligné que plusieurs actions seront menés pour intensifier la lutte.
Au terme de la sensibilisation, les malades ont reçus des kits alimentaires.