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Côte d’Ivoire: Dégradation de l’environnement : Les conséquences désastreuses de l’orpaillage clandestin

l’orpaillage clandestin impacte négativement les ressources naturelles, la santé de l’homme et son environnement immédiat

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La dégradation de l’environnement demeure aujourd’hui l’une des préoccupations fondamentales des politiques gouvernementales à travers le monde. Cette question suscite beaucoup de réflexions et de recommandations. De manière plus ou moins insidieuse, plusieurs facteurs participent à la dégradation de l’environnement.

L’extraction artisanale de l’or est une réalité incontournable en milieu rural. Les populations en générale et les jeunes en particulier accordent à cette activité, la même importance qu’ils accordent à l’agriculture. Même si certains s’opposent à l’orpaillage clandestin la journée, mais la nuit, la quasi-totalité estime qu’il est un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.

Cependant, l’orpaillage clandestin impacte négativement les ressources naturelles, la santé de l’homme et son environnement immédiat.

     Des étapes de l’exploitation au scanner  

L’identification du site ou la prospection constitue la toute première phase de l’extraction de l’or. Dans les mines artisanales, la prospection requiert professionnalisme et expérience.

Ici il s’agit de trouver un indicateur attestant de la présence de l’or sur le site avant le texte d’extraction fait sur une profondeur de 0.5 à 1 m.

« On fait ce test pour avoir une idée de la quantité d’or qu’on peut avoir sur le site. Ça nous permet de savoir si la zone est exploitable ou pas. On fait tout ça avec des pioches, des pelles avec d’autres outils traditionnels » explique Souley Wega, rencontré sur le site de Bokakouamékro, situé à 16 kilomètres de Brobo.

L’une des phases les plus difficiles et pénibles du circuit d’extraction est le fonçage. Il se fait à la main. Il consiste à creuser des trous pour atteindre le minerai qui se trouve dans une roche. L’orientation du trou suit le lit du minerai ; elle peut être verticale ou horizontale. Les trous sont rectangulaires de dimensions variables 1,5×1 m et 3x2m, la profondeur varie de 4 à 20 m en fonction de la richesse du puits. Pour éviter des éboulements et consolider les parois des trous, des soutènements sont faits avec des troncs d’arbres et se font au fur et à mesure qu’avance le creusage. Le matériel de fonçage est constitué de pelles, pioches, marteaux, pics, sacs, cordes et machettes. Les torches à piles sont également utilisées pour éclairer les creuseurs à l’intérieur du trou. Le fonçage d’un trou est arrêté une fois que la nappe phréatique est atteinte. Ne disposant pas de pompes suffisamment puissantes pour évacuer l’eau, cette étape s’arrête. Pour faire le test du minerai, il est acheminé au niveau du poste de stockage. A ce niveau, les spécialistes vérifient si le minerai extrait contient de l’or. Quand il est positif, il est récupéré pour la suite.

Plusieurs autres étapes telles que le concassage, le broyage, le lavage et la récupération constituent les différentes étapes d’extraction de l’or.

L’orpaillage clandestin trouble le sommeil du gouvernement ivoirien. Malgré l’adoption du code minier de 2014, renforcé par une série de mesures pour la lutte contre le phénomène, l’Etat peine toujours à éradiquer ce fléau.

Selon le ministère de l’Industrie et des Mines, entre 2006 et 2016, l’orpaillage clandestin a fait perdre à l’Etat ivoirien, un montant de 479,22 milliards de F CFA, soit environ 958 millions de dollars.

On se bat pour maintenir ses intérêts

L’exploitation artisanale de l’or dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire met en interaction une diversité d’acteurs qui agissent de sorte à maintenir la filière. On distingue entre autres les acteurs issus du milieu moderne. Il s’agit de riches commerçants et hommes d’affaires qui investissent dans les activités d’exploitation artisanale de l’or. Ce sont les propriétaires des sites d’orpaillage. Les acteurs modernes sont également les personnes dites du pouvoir, ou d’autorité : ce sont des agents et/ou des responsables des forces de défense sociale, des responsables de l’administration publique locale. Bien que ces acteurs n’investissent pas financièrement dans l’orpaillage, ils constituent un maillon important de la filière. C’est avec leur caution que l’exploitation artisanale clandestine de l’or se met en place et se maintient. Les autres acteurs sont les propriétaires terriens et les garants de la tradition.

Le rôle de ces « hommes d’affaires », souvent cachés dans l’ombre, est de mettre tout en œuvre et créer les conditions de réalisation de leur chantier. Dans ces circonstances, ils font face à plusieurs charges au nombre desquelles le paiement des droits d’accès à la terre auprès des propriétaires terriens, les frais de divers sacrifices nécessaires pour que les ‘’génies’’ rendent le « chantier » prospère, la fourniture du matériel de travail aux orpailleurs, la prise en charge alimentaire et sanitaire des orpailleurs…etc.

« Nous on n’a pas besoin d’être physiquement là. Mais il est de notre devoir de créer les conditions de réalisation des travaux. En venant ici on ne s’est pas caché. Au-delà des propriétaires terriens, plusieurs autres autorités administratives ont donné leur accord. Qu’ils cessent de nous distraire. La journée ils sont contre nos activités mais la nuit, ils changent leur veste. Ils savent bien qu’ils ne peuvent pas nous chasser sur ces sites. » Révèle Basongo Moussa, rencontré sur le site aurifère de Kouakougnannou, localité située à proximité de Kossou, dans le district autonome de Yamoussoukro.

Les orpailleurs clandestins bien que n’ayant pas les documents requis pour l’exploitation d’or, ne sont visiblement pas prêts à plier l’échine. Plutôt prêts à libérer les dessous de table, ils sont résolus à aller jusqu’à l’atteinte de leur objectif.

Après la phase de sensibilisation, le gouvernement ivoirien est passé à la vitesse supérieure avec des mesures répressives. La création d’un Groupement Spécial de Répression de l’orpaillage illégal composé de 560 éléments dont 460 Gendarmes et 100 agents des Eaux et Forêts, le 1er juin 2021, traduit clairement la volonté du gouvernement ivoirien à mettre hors d’état de nuire les orpailleurs clandestins qui sévissent sur l’ensemble du territoire national.

Un important coup de filet annoncé à l’issue de la réunion du Conseil National de Sécurité du 09 Août 2021 montre la fermeté du Groupement Spécial de Répression de l’orpaillage Au total 35 sites démantelés et 233 personnes interpellées. Plusieurs autres actions d’envergures ont été menées. Il s’agit notamment de la destruction de 6 350 abris de fortune, 18 concasseurs, 17 tricycles, 49 motopompes, 15 motos, 36 dragues,117 broyeus,85 poclains, 02 bulldozers, 01 dépanneuse, 03 porte-chars, 115 motos, 162 motopompes, 70 groupes électrogènes et 09 armes ont été saisis, sur la même période.

Le gouvernement ivoirien ne fait pas que traquer les orpailleurs clandestins. Il a mis en place d’autres mesures pouvant réduire considérablement la clandestinité dans ce secteur.

Il a instruit l’administration des mines pour la reprise de la délivrance des autorisations d’exploitation minière artisanale et semi-industrielle aux orpailleurs. Celle-ci avait été suspendue, au cours de ces dernières années.

La réactivation des Comités techniques locaux (Ctl) pour éviter les recolonisations , la définition, par voie de décrets, de couloirs minéralisés à destination des opérateurs du secteur de la petite mine fait partie de ces décisions.

Ces dispositions visent à garantir la faisabilité et la rentabilité de la petite mine dédiée, par principe, aux ressources minérales alluvionnaires ou à la surface du sol.

Eaux, forêts, sol, air… l’environnement se meurt

L’orpaillage clandestin se développe de plus en plus dans de nombreuses régions du pays. Une situation qui entraîne, bien souvent, des violences débouchant sur des morts d’hommes, la destruction de l’environnement, la pollution des eaux avec l’utilisation du cyanure, un produit toxique pour l’homme.

L’eau intervient dans la réalisation de presque toutes les activités de l’exploitation artisanale de l’or. Lors du fonçage, les orpailleurs atteignent la nappe phréatique qui se situe en moyenne à 14-15 m de profondeur. Ils ont recours à des motopompes pour évacuer des quantités impressionnantes d’eau.

Ces motopompes sur le site évacuent chacune plusieurs litres d’eau par jour contribuant ainsi à diminuer le niveau de la nappe d’eau souterraine. Aussi, l’abandon des piles usées à l’intérieur des puits peut-il polluer les ressources en eaux souterraines. Le déversement des huiles usées et hydrocarbures des moulins pour le broyage peuvent atteindre les ressources en eau.

Les activités lors des étapes de lavage et d’extraction de l’or par le mercure sont les plus consommatrices d’eau. A titre d’exemple, il faut environ 200 litres d’eau pour le lavage d’un sac de 50kg de farine de minerai lors de l’extraction de l’or. Le mercure utilisé contamine les ressources en eau.

A toutes ces activités s’ajoute la vie quotidienne des orpailleurs qui exigent un besoin quotidien en eau (nutrition, lessive, douche, etc.). La production de déchets solides et liquides pollue aussi les ressources en eau par lessivage ou par infiltration.

À Bouaflé, chef-lieu de la région de la Marahoué, cette eau est pompée à l’extérieur et se déverse dans le fleuve Bandama Le Bandama qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud. Formé de la conjonction des Bandama blanc et Bandama rouge (Marahoué). Le fleuve Bandama, qui se jette dans l’océan Atlantique à Grand-Lahou, à une longueur totale de 1 050 km et son bassin couvre près de 100 000 km2.

Cette eau, utilisée par les riverains pour des besoins quotidiens (toilette, cuisine et boisson par certains), peut constituer une source d’intoxication

En somme, l’impact sur de l’orpaillage clandestin sur l’eau est la pollution des eaux de surfaces et ou souterraines, la destruction du lit du fleuve Bandama ou un autre cours d’eau quelque soit la région du pays où l’on se retrouve,

Le sol n’est pas épargné des impacts de l’exploitation artisanale de l’or. Pendant l’identification du site, de petites galeries sont creusées çà et là ; une action qui a pour conséquence l’érosion du sol. Au cours du fonçage, les orpailleurs creusent plusieurs puits pour l’extraction du minerai. Ce qui dégrade le sol de façon irréversible car les sols ne sont pas reconstitués après abandon des sites.

La pollution est également perçue au niveau des déchets laissés sur le sol. A cela, il faut ajouter les pollutions du sol engendrées par les déchets solides et liquides produits sur le site (huiles, hydrocarbures, fèces humaines, plastiques…etc). La contamination des sols par les produits chimiques (mercure) utilisés lors de l’extraction de l’or doit être également signalée. Les impacts sur le sol sont l’érosion, l’infertilité, la pollution par les déchets solides et liquides.

En effet, la dégradation du sol étant un facteur de réduction des surfaces cultivables et aussi un facteur de mobilité à la recherche de terres plus fertiles, elle est la résultante d’une diminution des productions alimentaires et la naissance d’actes conflictuels dans la question d’occupation des terres.

« Ici à Angovia, Les orpailleurs clandestins ont occupé toutes les terres que nos parents nous ont laissées. Même quand ils finissent leurs activités, je ne peux plus exploiter la parcelle. Rien, rien ne pousse encore sur ces terres. Moi et mes enfants devront trouver d’autres parcelles, alors que chaque jour les gens se battent pour avoir un lopin de terre. Avec mon âge, comment je vais faire pour manger. Je vous en prie, aidez-moi » témoigne dame Kouassi en larmes

Sur les sites d’orpaillage, la poussière se signale dans l’air. On note également la présence de fortes émissions de gaz, de fumées mais aussi de bruits (moulins, motopompes et moteurs). L’air est également pollué par les vapeurs de mercure pendant le brûlage de

L’amalgame. Les odeurs produites par la décomposition des déchets solides et liquides générés par les orpailleurs circulent dans l’air et c’est tout l’environnement immédiat qui en absorbe.

L’exploitation de l’or, qu’elle soit artisanale ou non, se fait au détriment de la végétation sur les sites miniers. Dans les zones aurifères, la première phase dans le processus d’orpaillage consiste à dégager tout ce qui gêne la pratique de l’activité. Cette action contribue au dénuement des parcelles agricoles.

L’orpaillage utilise beaucoup de bois lors du fonçage pour le soutènement des parois des puits. Dès lors, cette activité entraîne la destruction de niches écologiques et l’extinction de certains animaux. Les activités ayant un impact direct sur la faune sont essentiellement le fonçage et l’installation des orpailleurs sur le site.

Sur la flore, on note une destruction accélérée du couvert végétal. Dans une étude publiée dans European Scientific Journal September 2016, le chef de Cantonnement des Eaux et Forêts de Bouna a affirmé, « aucun orpailleur ne détient d’autorisation de coupe. Le soutènement utilise en moyenne 15 bois (tronc d’arbre) pour un mètre. Un puits nécessiterait environ un chargement soit environ 400 à 500 troncs d’arbres pour son soutènement. Ce qui fait qu’on assiste à une déforestation de la zone immédiate (…) »

L’installation des orpailleurs nécessite le défrichage, la coupe de bois et de paille pour la construction de maisons ou de hangars de fortune à usage d’habitation ou commercial.

L’engagement du gouvernement ivoirien y est, même si certains collaborateurs de l’administration s’adonnent à un jeu de double face, susceptible de rassurer les orpailleurs clandestins dans leur sale besogne. A ce stade de la lutte, seule la fibre patriotique de l’ivoirien nouveau peut accompagner l’Etat à stopper ces clandestins qui ne cessent de donner de faux espoirs aux populations.

                                            François M’BRA II et Christ KEMONDE

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L’ombre de l’exclusion – Le déni des droits fondamentaux des personnes handicapées

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L’inclusion et le respect des droits fondamentaux sont des principes essentiels pour une société équitable et progressiste. Malheureusement, de nombreuses personnes handicapées continuent d’être victimes d’exclusion, se voyant refuser l’accès à des domaines clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et même le mariage. Ce dossier met en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes handicapées dans ces domaines cruciaux et souligne la nécessité urgente de remédier à cette situation afin de garantir l’égalité des chances pour tous.

Une porte fermée aux opportunités


L’éducation est un droit fondamental et universel, reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Cependant, malgré ces engagements internationaux, de nombreuses personnes handicapées sont confrontées à des obstacles systémiques et à une discrimination qui limite leur accès à l’éducation. Ce manquement au respect du droit à l’éducation des personnes handicapées constitue une porte fermée aux opportunités pour ces individus, les privant ainsi d’un développement personnel, social et professionnel épanouissant.


L’une des premières barrières auxquelles sont confrontées les personnes handicapées dans leur quête d’éducation est l’accessibilité physique des établissements scolaires. Les infrastructures non adaptées aux besoins spécifiques des personnes handicapées, telles que l’absence de rampes d’accès, de toilettes adaptées ou d’ascenseurs, rendent impossible, l’accès aux salles de classes pour de nombreux individus. Cette situation les exclut de facto du système éducatif et nuit à leur droit fondamental à l’éducation.


Outre les barrières physiques, les personnes handicapées sont souvent confrontées à des obstacles pédagogiques et à des pratiques discriminatoires au sein des établissements scolaires. Les méthodes d’enseignement traditionnelles ne prennent pas toujours en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées, ce qui limite leur participation et leur apprentissage.

« Les personnes handicapées ont les mêmes droits que tous les autres citoyens du monde. Malheureusement, nous constatons avec amertume, assez d’attitudes discriminatoires à leur égard. Nous devons tous nous engager à sensibiliser à ces problèmes et travailler à les résoudre afin de garantir que toutes les personnes, y compris celles en situation de handicap, aient un accès équitable à l’éducation et aux autres secteurs de notre société, en tenant compte des différentes spécificités des types de handicaps » a appelé Rosine Kouadio, Président de l’ONG Internationale Handi-Senso-Plus (HSP)


Les préjugés et la stigmatisation persistante envers les personnes handicapées peuvent entraîner une exclusion sociale et une discrimination au sein de l’environnement scolaire ; une situation qui crée un climat peu propice à leur épanouissement et à leur développement.
Une autre facette du non-respect du droit à l’éducation des personnes handicapées réside dans les lacunes en matière d’accompagnement et de soutien. Les ressources spécialisées, telles que les interprètes en langue des signes, les aides à la communication ou les professionnels formés à l’encadrement des personnes handicapées, sont souvent insuffisantes ou inexistantes dans de nombreux établissements scolaires. Cette situation entrave non seulement l’accès à l’éducation, mais également la participation active et la réussite scolaire des personnes handicapées.


Le non-respect du droit à l’éducation des personnes handicapées a des conséquences à long terme sur leur vie quotidienne et leurs perspectives. L’éducation joue un rôle crucial dans l’autonomisation des individus et leur permet de développer leurs compétences, leur estime de soi et leur indépendance. En étant privées d’une éducation de qualité, les personnes handicapées sont souvent confrontées à des barrières plus importantes pour s’intégrer pleinement dans la société et pour accéder à l’emploi. Cela perpétue un cercle vicieux de discrimination et de désavantage social.

Difficultés d’accès aux soins
L’accès aux soins de santé est un droit fondamental pour tous les individus, indépendamment de leur condition physique ou mentale. Malheureusement, les personnes handicapées font face à de nombreuses difficultés pour accéder aux soins dont elles ont besoin. Cette réalité pose un défi majeur pour les systèmes de santé et appelle à une réflexion approfondie sur les mesures à prendre pour améliorer l’accès aux soins des personnes handicapées.


L’une des principales difficultés auxquelles sont confrontées les personnes handicapées est l’existence de barrières physiques et architecturales. De nombreux établissements de santé ne sont pas équipés pour accueillir des patients en situation de handicap, ce qui limite leur accès aux soins. Les rampes d’accès, les ascenseurs adaptés, les salles de consultation accessibles et les toilettes adaptées sont souvent absents ou insuffisants. Les personnes en fauteuil roulant ou avec des difficultés de mobilité se trouvent ainsi confrontées à des obstacles majeurs pour recevoir les soins dont elles ont besoin.
Un autre défi important est le manque de sensibilisation et de formation du personnel médical à la prise en charge des personnes handicapées. Les professionnels de la santé peuvent manquer de connaissances spécifiques sur les besoins et les droits des personnes handicapées, ce qui peut entraîner des discriminations et un manque de compréhension des problématiques particulières auxquelles elles sont confrontées. Cette situation peut conduire à des diagnostics erronés, à des traitements inadaptés ou à des retards dans la prise en charge.
« Nous sommes très souvent confrontées à des difficultés financières qui limitent notre accès aux soins. Les équipements médicaux spécialisés, les médicaments et les services de réadaptation sont coûteux, ce qui rend difficile notre accessibilité, pour les personnes à faibles revenus ou sans assurance maladie. En plus, les inégalités socio-économiques aggravent nos difficultés, parce que la quasi-totalité des personnes handicapées sont issues de milieux défavorisés et a moins de ressources pour faire face à aux besoins en matière de santé » a indiqué Coulibaly Daouda, Président de la Coordination des Associations des Personnes Handicapées de la Vallée du Bandama (CAPHVB)
Le manque de coordination et de soutien dans le parcours de soins constitue également une difficulté importante pour les personnes handicapées. Les différents professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge d’une personne handicapée peuvent manquer de communication et de coordination, ce qui peut entraîner des retards dans les soins, des duplications d’examens ou des erreurs médicales. De plus, les personnes handicapées ont souvent besoin d’une prise en charge multidisciplinaire, impliquant différents spécialistes et services de réadaptation. Cependant, cette coordination fait souvent défaut, ce qui rend le parcours de soins complexe et difficile à naviguer pour les personnes handicapées et leurs familles.
La stigmatisation et la discrimination envers les personnes handicapées sont des obstacles supplémentaires à leur accès aux soins. Les préjugés et les attitudes négatives à leur égard peuvent influencer la qualité des soins qu’ils reçoivent, en limitant parfois leurs options de traitement ou en les traitant de manière paternaliste. Ces attitudes discriminatoires peuvent dissuader les personnes handicapées de rechercher les soins dont elles ont besoin, par crainte d’être mal traitées ou jugées.
L’accès aux soins des personnes handicapées demeure un défi majeur dans de nombreux systèmes de santé. Les barrières physiques, le manque de sensibilisation et de formation du personnel médical, les coûts financiers, le manque de coordination dans le parcours de soins et la stigmatisation sont autant de difficultés qui entravent l’accès aux soins des personnes handicapées. Il est essentiel de mettre en place des mesures concrètes pour surmonter ces obstacles, telles que l’adaptation des infrastructures, la sensibilisation et la formation des professionnels de la santé, la mise en place de politiques de santé inclusives, et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. L’accès équitable aux soins de santé pour tous, indépendamment de leur handicap, doit être une priorité afin de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes handicapées et leur bien-être global

Une exclusion économique persistante
L’exclusion économique persistante des personnes handicapées constitue une problématique majeure et inacceptable dans nos sociétés modernes. Malgré les progrès réalisés en matière de droits et d’inclusion, les personnes handicapées continuent de faire face à des obstacles considérables sur le plan économique. Cette exclusion prolongée limite leurs opportunités d’emploi, leur accès à la formation et à la mobilité sociale, compromettant ainsi leur autonomie et leur bien-être. 


Les personnes handicapées sont souvent confrontées à des préjugés et à des stéréotypes négatifs de la part des employeurs et de la société en général. Ces préjugés peuvent conduire à des discriminations à l’embauche, à des salaires inférieurs et à des opportunités d’avancement limitées. Les employeurs peuvent craindre que les personnes handicapées ne soient pas en mesure de répondre aux exigences du poste, ce qui crée une barrière supplémentaire pour leur intégration économique.
De nombreux lieux de travail et infrastructures ne sont pas conçus pour être accessibles aux personnes handicapées. Les obstacles physiques tels que les escaliers sans rampe d’accès ou les portes étroites rendent difficile, voire impossible, leur accès aux locaux professionnels. De plus, l’accès aux technologies de l’information et de la communication peut être limité, ce qui restreint l’accès à des opportunités d’emploi en ligne ou à distance.
Dans de nombreux pays, les politiques et les réglementations en matière d’emploi et d’accessibilité ne sont pas suffisamment développées pour garantir l’inclusion économique des personnes handicapées. Le manque de mesures incitatives pour les employeurs, de programmes de formation adaptés et de soutien financier peut contribuer à leur exclusion économique.
L’exclusion économique des personnes handicapées peut conduire à des situations de pauvreté et de dépendance. En raison de l’accès limité à l’emploi et aux ressources financières, de nombreuses personnes handicapées dépendent des allocations sociales, ce qui limite leur autonomie et leur capacité à participer pleinement à la société.
L’exclusion économique a un impact significatif sur la santé mentale et le bien-être des personnes handicapées. Le manque d’opportunités professionnelles et la stigmatisation sociale peuvent entraîner des sentiments d’inutilité, d’isolement et de dévalorisation.

Une injustice amoureuse

‘‘ La société a tendance à percevoir les personnes handicapées comme étant asexuées ou incapables de participer pleinement à une relation amoureuse. Cette idée préconçue est profondément injuste, car elle nie aux personnes handicapées le droit fondamental d’exprimer et de vivre leur sexualité de manière épanouissante. Les besoins amoureux et sexuels sont universels, et les personnes handicapées ne font pas exception à cette règle ’’
L’injustice amoureuse vécue par les personnes handicapées est un sujet pertinent et complexe qui mérite une réflexion approfondie. Les personnes handicapées sont confrontées à de nombreux obstacles lorsqu’il s’agit de trouver et de maintenir une relation amoureuse épanouissante. Cette injustice repose sur des préjugés profondément enracinés dans notre société, qui marginalisent et limitent les opportunités des personnes handicapées sur le plan amoureux.


Tout d’abord, la société a tendance à percevoir les personnes handicapées comme étant asexuées ou incapables de participer pleinement à une relation amoureuse. Cette idée préconçue est profondément injuste, car elle nie aux personnes handicapées le droit fondamental d’exprimer et de vivre leur sexualité de manière épanouissante. Les besoins amoureux et sexuels sont universels, et les personnes handicapées ne font pas exception à cette règle. Cependant, elles sont souvent confrontées à des stéréotypes et à des jugements qui les privent de leur droit à une vie amoureuse satisfaisante.


De plus, les personnes handicapées sont souvent confrontées à des barrières physiques et environnementales qui limitent leur accès aux lieux de rencontre et aux activités sociales. Les infrastructures publiques et privées ne sont souvent pas adaptées pour les personnes handicapées, ce qui rend difficile leur participation aux activités sociales et leur rencontre avec de potentiels partenaires. Cette exclusion systémique crée une inégalité flagrante et empêche de nombreuses personnes handicapées de trouver l’amour et de construire des relations significatives.


En outre, les préjugés et la discrimination jouent un rôle majeur dans l’injustice amoureuse vécue par les personnes handicapées. Les attitudes négatives envers le handicap sont toujours présentes dans notre société, ce qui conduit à une marginalisation et à une exclusion des personnes handicapées dans le domaine de l’amour. Les individus handicapés sont souvent perçus comme étant moins attractifs ou moins dignes d’amour, ce qui crée des obstacles émotionnels et psychologiques dans leurs relations potentielles. Ces préjugés injustes créent un climat défavorable où les personnes handicapées sont souvent négligées ou rejetées dans le domaine amoureux.
Les injustices persistent malgré les efforts déployés pour promouvoir l’inclusion et les droits fondamentaux. Il est donc impératif que les gouvernements, les institutions et la société dans son ensemble prennent des mesures concrètes pour surmonter les obstacles et garantir une pleine participation des personnes handicapées à tous les aspects de la vie sociale. L’inclusion et le respect des droits fondamentaux des personnes handicapées sont essentiels pour la construction d’une société juste et égalitaire pour tous.


François M’BRA II

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Côte d’Ivoire/ Combler le fossé de la santé en Afrique : l’importance d’une approche partenariale

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Le fossé de la santé en Afrique reste un défi majeur pour la région, avec des disparités importantes dans l’accès aux soins et la qualité des services de santé. Dans ce dossier, nous explorons l’importance d’une approche partenariale pour combler ce fossé de manière efficace et durable. En impliquant les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et les communautés locales, une telle approche peut contribuer à renforcer les systèmes de santé, améliorer l’accès aux soins, et promouvoir la santé pour tous en Afrique.

L’Afrique est confrontée à des défis de santé majeurs, notamment une infrastructure sanitaire insuffisante, des systèmes de santé fragiles et des maladies endémiques. Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’espérance de vie en Afrique subsaharienne est de 61 ans, soit près de 20 ans de moins que la moyenne mondiale. Le problème de la santé en Afrique est un problème complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle et une collaboration internationale pour être résolu.

Les défis de la santé en Afrique

L’Afrique manque cruellement d’infrastructures sanitaires adéquates. Selon la Banque mondiale, près de la moitié des Africains n’ont pas accès aux soins de santé de base. Les infrastructures sanitaires sont souvent insuffisantes ou inadaptées aux besoins locaux. Les hôpitaux et centres de santé manquent de personnel qualifié, de médicaments et d’équipements médicaux modernes.

Les systèmes de santé africains sont souvent fragiles et sous-financés. Les budgets alloués à la santé sont souvent insuffisants pour répondre aux besoins de la population. Les gouvernements africains ont souvent du mal à garantir l’accès universel à des soins de santé de qualité pour l’ensemble de leur population.

L’Afrique est confrontée à une charge de maladies importante, notamment le VIH/sida, le paludisme, la tuberculose et la fièvre hémorragique Ebola. Ces maladies sont souvent associées à la pauvreté, à la malnutrition et à un accès limité aux soins de santé.

Les enjeux de la santé en Afrique

Le manque d’accès aux soins de santé de qualité en Afrique a un impact économique considérable. Les maladies endémiques ont un impact sur la productivité et la croissance économique. Les coûts de la santé peuvent également être prohibitifs pour les ménages africains, qui doivent souvent recourir à des emprunts pour payer les frais médicaux.

Le manque d’investissement dans la santé en Afrique a des conséquences dramatiques sur la population. La mortalité infantile et maternelle est très élevée sur le continent. De nombreuses personnes meurent de maladies qui pourraient être traitées ou évitées grâce à des soins de santé de qualité. Les pays africains perdent ainsi une partie importante de leur capital humain.

Il est nécessaire de développer des solutions durables pour améliorer la santé en Afrique. Les solutions doivent être adaptées aux besoins locaux et être mises en place de manière à garantir leur durabilité. Elles doivent également être financièrement viables et être mises en place en collaboration avec les acteurs locaux.

L’importance d’une approche partenariale

 La collaboration internationale pour la recherche et le développement de médicaments La recherche et le développement de médicaments pour lutter contre les maladies endémiques en Afrique nécessitent une collaboration internationale. Les partenariats public-privé peuvent jouer un rôle clé dans le développement de médicaments abordables et efficaces pour les populations africaines.

La formation et l’éducation des professionnels de la santé sont essentielles pour améliorer les systèmes de santé en Afrique. Les partenariats entre les universités africaines et étrangères peuvent aider à renforcer les capacités des professionnels de la santé africains.

Le financement des systèmes de santé africains est un enjeu majeur. Les partenariats entre les gouvernements africains et les organismes internationaux peuvent aider à garantir un financement adéquat pour les systèmes de santé africains. Les partenariats public-privé peuvent également jouer un rôle clé dans le financement des infrastructures sanitaires.

« C’est important de solliciter les organisations internationales pour nous accompagner. Mais les collaborations entre les gouvernements africains sont aussi importantes. Les Organisations de la Société Civile(OSC), les Organisations Non Gouvernementales(ONG) et les communautés elles-mêmes sont des acteurs clés qui doivent aider à combler le fossé de la santé en Afrique » interpelle Dr. Gnamien Noel Kouadio, médecin, président de l’ONG  E OUKA ME

Les initiatives de partenariat en Afrique

Les partenariats public-privé peuvent jouer un rôle clé dans la fourniture de soins de santé de qualité en Afrique. Ces partenariats peuvent permettre de combiner les ressources et les compétences du secteur public et du secteur privé pour améliorer l’accès aux soins de santé.

Les partenariats entre les pays africains et les organisations internationales peuvent aider à renforcer les capacités des systèmes de santé africains. Ces partenariats peuvent permettre de mobiliser des ressources financières et techniques pour améliorer les infrastructures sanitaires et les systèmes de santé.

Les partenariats entre les ONG et les communautés locales peuvent aider à améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en Afrique. Ces partenariats peuvent permettre de sensibiliser les populations locales aux enjeux de la santé et de renforcer leur participation à la gestion des systèmes de santé.

Le fossé de la santé en Afrique est un problème complexe qui nécessite une réponse globale et une approche partenariale. Les partenariats entre les pays, les organisations internationales, les secteurs publics et privés, les ONG et les communautés locales sont essentiels pour relever les défis de la santé en Afrique. L’implication  de chaque entité et des partenaires peut contribuer à l’amélioration des infrastructures sanitaires, renforcer les systèmes de santé et lutter contre les maladies endémiques en Afrique.

                                                                      François M’BRA II

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USA: L’Affaire Donald Trump : Un scandale qui continue de hanter l’Amérique

L’affaire Donald Trump est en réalité un ensemble de scandales et de controverses qui ont émaillé la carrière politique et personnelle de l’ancien président américain.

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L’affaire Donald Trump est en réalité un ensemble de scandales et de controverses qui ont émaillé la carrière politique et personnelle de l’ancien président américain.

Des scandales qui hantent

En 2016, lors de sa campagne électorale, Donald Trump a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels et d’avoir acheté son silence avant l’élection. En 2018, Michael Cohen, l’ancien avocat de Trump, a plaidé coupable d’avoir violé les lois sur le financement de campagne en versant de l’argent à Daniels et à une autre femme qui avait également affirmé avoir eu une liaison avec Trump.

En 2017, le FBI a ouvert une enquête sur une possible collusion entre la campagne de Trump et le gouvernement russe pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016. Cette enquête, dirigée par le procureur spécial Robert Mueller, a duré plus de deux ans et a abouti à une conclusion mitigée : bien qu’il n’y ait pas eu de preuve concluante de collusion, Mueller a souligné que la campagne de Trump avait cherché à tirer profit des actions de la Russie et que Trump avait tenté d’entraver l’enquête.

En 2019, une autre enquête a été lancée contre Trump après que le lanceur d’alerte et ancien membre des services de renseignement américains, Edward Snowden, ait révélé qu’il avait demandé à l’Ukraine de mener une enquête sur le fils de son rival politique, Joe Biden. Cela a conduit à une procédure de destitution contre Trump, qui a été acquittée par le Sénat en février 2020.

En plus de ces scandales, Trump a également été critiqué pour sa politique d’immigration, son refus de reconnaître la victoire de Joe Biden aux élections présidentielles de 2020, son rôle dans l’assaut du Capitole américain en janvier 2021 et ses nombreux tweets controversés.

Depuis la fin de son mandat, Trump fait face à plusieurs enquêtes judiciaires, notamment sur ses finances et ses activités commerciales. Ces enquêtes sont en cours et il est difficile de prévoir leur issue.

Depuis la fin de son mandat, Donald Trump a continué à être au cœur de l’actualité politique et judiciaire aux États-Unis.

En juillet 2021, la Commission des finances du Sénat américain a publié un rapport sur les pratiques fiscales du groupe Trump, affirmant que la société avait échappé à des millions de dollars d’impôts au cours des dernières décennies. Par ailleurs, la justice de l’État de New York a ouvert une enquête pénale sur les pratiques financières de la Trump Organization.

    Enquêtes judiciaires en cours, quelle issue ?

En janvier 2021, la Chambre des représentants a voté en faveur d’une deuxième procédure de destitution contre Donald Trump, cette fois-ci pour incitation à l’insurrection en relation avec l’assaut du Capitole américain. Le Sénat a ensuite acquitté Trump en février 2021.

Donald Trump a également été confronté à des poursuites judiciaires personnelles. En juillet 2021, il a intenté une action en justice contre Facebook, Twitter et Google, les accusant de censure après la suppression de ses comptes sur ces plateformes de médias sociaux. En septembre 2021, une enquête a été ouverte sur les appels téléphoniques que Trump a passés à des responsables du gouvernement de Géorgie, dans lesquels il a tenté de les persuader de « trouver » des voix pour lui lors de l’élection présidentielle de 2020.

En politique, Donald Trump a laissé entendre qu’il envisageait de se présenter à nouveau à la présidence en 2024 et a continué à exercer une influence sur les républicains, notamment en soutenant des candidats lors des élections de mi-mandat de 2022.

La suite de l’affaire Donald Trump est difficile à prévoir avec précision, mais il est clair que son impact sur la politique américaine et la société américaine en général continuera d’être significatif.

En ce qui concerne les poursuites judiciaires, les enquêtes sur la Trump Organization et les finances de Trump devraient se poursuivre. La question de savoir si Donald Trump sera effectivement inculpé et poursuivi en justice reste ouverte et dépendra des résultats de ces enquêtes.

Sur le plan politique, Trump continue de jouer un rôle important au sein du Parti républicain, en soutenant des candidats lors des élections de mi-mandat de 2022. Il a également laissé entendre qu’il envisageait de se présenter à nouveau à la présidence en 2024, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la direction future du parti et sur la politique américaine en général.

L’héritage politique, des conséquences pour l’Amérique et le monde

L’héritage de Trump en matière de politique intérieure et étrangère, notamment ses politiques fiscales, d’immigration et de commerce est complexe et difficile à évaluer de manière définitive. Cependant,mais il est clair que ses politiques ont eu des conséquences significatives pour l’Amérique et le monde.

En matière de politique intérieure, Trump a poursuivi une politique économique conservatrice axée sur la réduction de la réglementation et des impôts pour les entreprises et les particuliers. Il a également cherché à abroger la loi sur les soins de santé abordables (Obamacare) et à réduire les dépenses gouvernementales. Ces politiques ont été applaudies par certains comme étant favorables à la croissance économique, mais ont été critiquées par d’autres pour avoir accru les inégalités et creusé le déficit budgétaire.

En matière de politique étrangère, Trump a tenté de rompre avec les politiques de ses prédécesseurs en matière de commerce, de diplomatie et d’alliances internationales. Il a mené une guerre commerciale avec la Chine et a retiré les États-Unis de divers accords internationaux, tels que l’accord de Paris sur le climat et l’accord nucléaire avec l’Iran. Ces politiques ont été saluées par certains pour leur approche plus nationaliste, mais ont été critiquées pour affaiblir la position des États-Unis sur la scène mondiale.

En matière d’immigration, Trump a poursuivi une politique très restrictive, notamment en imposant des restrictions sur l’immigration légale et en durcissant les contrôles aux frontières. Cette politique a été critiquée pour sa dureté envers les immigrés, en particulier les enfants, et pour sa violation présumée des droits de l’homme.

Enfin, les tweets controversés de Trump et sa rhétorique incendiaire ont également eu des conséquences sur la société américaine, en alimentant les tensions raciales et politiques et en polarisant davantage la population.

L’héritage politique de Donald Trump est complexe et controversé, et ses conséquences pour l’Amérique et le monde continueront de se faire ressentir pendant de nombreuses années.

                                                             François M’BRA II

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