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Les « quatre P » d’Obasanjo et l’agenda cajou 2030: un appel dans la bonne direction

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Depuis des années, l’industrie agricole est considérée comme le moteur des efforts déployés par l’Afrique pour atteindre l’autosuffisance et réduire le chômage et la pauvreté. Ces dernières années, l’industrie africaine de la noix de cajou s’est imposée comme une industrie à fort potentiel, capable de contribuer de manière significative à la croissance économique du continent. 60 % de la production mondiale des noix brutes de cajou (NBC) sont produites en Afrique, la Côte d’Ivoire étant le premier producteur mondial, avec une production de près d’un million de tonnes en 2021. La Tanzanie, le Nigeria, le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso et le Mozambique comptent parmi les principaux producteurs de noix de cajou dans le monde.

On s’inquiète toutefois de plus en plus de la durabilité de l’industrie africaine du cajou, compte tenu de l’incapacité du continent à transformer sa production et de l’effet que cela a sur la génération de revenus et la création d’emplois du secteur. Comme le cacao et de nombreux autres produits agricoles, environ 90 % des plus de 2 millions de tonnes de NBC du continent sont exportés au Vietnam et en Inde pour y être transformés avant d’être exportés en Europe et en Amérique pour y être consommés. 

L’Alliance pour le Cajou Africain (ACA) a mené la charge pour assurer la croissance durable de l’industrie africaine du cajou à travers plusieurs événements et forums d’apprentissage, notamment la Conférence et Exposition Annuelle du Cajou de l’ACA en créant les bonnes plateformes et conditions pour les partenariats, le plaidoyer, les liens avec le marché, le réseautage mondial et en fournissant le soutien technique nécessaire pour accélérer la croissance et les investissements dans l’industrie africaine du cajou.

Lors de la 16ème édition de la conférence de l’ACA, qui s’est tenue pour la première fois au Nigeria, du 12 au 16 septembre 2022, sous le thème  » Renforcer le marketing durable des amandes et des produits dérivés dans l’industrie africaine du cajou « , dans ce qui a été un moment historique pour le secteur du cajou en Afrique, l’ancien président de la République Fédérale du Nigeria, Chief Olusegun Obasanjo, Grand Commandant De La République Fédérale, qui est connu pour être un ami de l’industrie du cajou et possède lui-même une plantation de cajou, s’est adressé aux participants de la conférence où il a donné des recommandations perspicaces sur la construction d’une industrie du cajou durable qui crée des emplois pour la population et des revenus pour les gouvernements.

Chief Obasanjo, comme de nombreux experts et analystes du cajou, estime que la chaîne d’approvisionnement actuelle, dans laquelle les noix de cajou sont produites en Afrique, puis transportées en Asie pour y être transformées avant d’être exportées vers l’Europe et l’Amérique pour y être consommées, n’est pas seulement non-durable, mais aussi une gifle pour l’Afrique. Actuellement, le continent, où plus de 60 % des noix de cajou mondiales sont produites, est celui qui profite le moins des plus de 5 milliards de dollars américains que génère la filière cajou, en raison de ses exportations continues de noix brutes.

« En comparaison, le vietnam, qui produit moins de 25% du cajou mondial, transforme 70% du cajou mondial », a-t-il déclaré.

« Cela signifie donc que, quelle que soit la quantité totale d’argent générée par l’industrie du cajou dans le monde, ce que nous obtenons en Afrique, où nous produisons 60 % du cajou, ne représente même pas 10 % de la valeur ajoutée totale de l’industrie du cajou dans le monde », a-t-il ajouté.

Les quatre « P » de la croissance durable de la noix de cajou

Le chef Olusegun Obasanjo a mis en avant quatre recommandations pour assurer la croissance durable de l’industrie de la noix de cajou, les désignant comme les « 4P”: Politique, Production, Transformation et Promotion, en mettant l’accent sur la politique.

Qualifiant la politique de « très importante » pour la construction d’une industrie du cajou durable, il a souligné la nécessité de créer un environnement politique approprié et propice aux niveaux national, sous-régional et continental pour assurer le développement de l’industrie du cajou en Afrique. Il a insisté sur la nécessité pour les diverses institutions et structures gouvernementales de travailler en collaboration avec le secteur privé et les autres parties prenantes de l’industrie de la noix de cajou pour formuler et mettre en œuvre correctement des politiques qui garantissent une croissance durable de l’industrie « dans les pays individuels, dans les sous-régions et sur le continent en Afrique ».

Selon le président de l’ACA, M. Babatola Faseru, le domaine de la politique du cajou a connu une certaine amélioration, car plusieurs pays africains mettent en place des structures et des institutions pour réglementer et développer correctement le secteur du cajou afin de créer plus d’emplois et de générer des revenus.

« L’ACA a travaillé en collaboration avec les gouvernements pour mettre en place des institutions qui réguleront le secteur de la noix de cajou dans chaque pays. La plus récente est la Tree Crops Development Authority (TCDA) du Ghana, que l’ACA a mis en place avec d’autres parties prenantes. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Tanzanie, le Mozambique et le Ghana ont tous mis en place des institutions qui régulent et développent l’industrie du cajou en formulant et en mettant en œuvre de bonnes politiques. L’ACA continuera d’inciter les autres pays, notamment le Nigeria, à mettre en place des structures similaires », a-t-il déclaré.

Chief Olusegun Obasanjo, a mis en garde contre le fait que les pays et les institutions individuelles agissent comme des « silos » dans les politiques qu’ils formulent et mettent en œuvre. C’est là que le Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), l’organisation intergouvernementale des pays producteurs de cajou, qui a été créé en novembre 2016 à Abidjan pour, entre autres, promouvoir la coopération entre les pays producteurs de cajou et toutes les parties prenantes pour assurer le développement de l’industrie du cajou en Afrique, intervient fortement. Le CICC doit veiller à ce que les différents pays soient au même niveau en ce qui concerne les politiques nécessaires à une croissance durable et à bien synchroniser ces politiques aux niveaux sous-régional et continental pour obtenir les résultats souhaités.

Le Président du CICC et Ministre en exercice de l’Agriculture du Cameroun, M. Gabriel MBAIROBE, a mentionné lors de son discours à la Conférence de l’ACA que le CICC travaille sur un plan stratégique de développement et de croissance pour la période 2023 à 2027. Ce plan stratégique devrait indiquer clairement comment le CICC peut synchroniser ses politiques afin de faciliter la recherche et le commerce transfrontalier entre les pays membres. Cependant, pour que le CICC soit efficace, les pays membres doivent remplir leurs obligations financières à l’égard de l’organisation, tandis que les pays producteurs de noix de cajou qui n’ont pas encore adhéré doivent le faire et s’engager dans cette voie. 

Comme l’a dit à juste titre Chief Olusegun Obasanjo, Grand Commandant de la République Fédérale, avec les bonnes politiques en place, l’Afrique sera en mesure d’augmenter sa production, de transformer sa production de cajou et de promouvoir correctement les nombreux avantages de la noix de cajou pour la santé afin d’augmenter la consommation et d’investir dans la recherche pertinente pour une croissance durable du cajou dans les pays individuels et le continent en général. Ainsi, l’industrie du cajou sera mieux positionnée pour contribuer au développement des pays producteurs de cajou en créant plus d’emplois, en générant plus de revenus et en réduisant la pauvreté.

L’agenda 2030 du cajou

Dans le cadre de ses recommandations, Chief Olusegun Obasanjo, Grand Commandant de la République Fédérale a proposé l’agenda 2030 pour le développement du cajou, appelant toutes les parties prenantes de l’industrie africaine du cajou à travailler pour atteindre une croissance significative dans tous les domaines du cajou d’ici 2030. Dans le cas du Nigeria, il s’agit de doubler la production actuelle, de transformer localement au moins la totalité de sa production, de doubler la consommation locale de cajou et de doubler la création d’emplois dans le secteur d’ici 2030.

Selon M. Faseru, l’ACA, en tant qu’alliance de l’industrie, s’est engagée à respecter ce programme et réunira toutes les parties prenantes pour travailler à sa réalisation.  

Si cet agenda peut paraître trop ambitieux pour certains, il constitue un pas dans la bonne direction. L’industrie africaine du cajou a besoin d’une cible et d’un objectif clairs et collectifs, et c’est ce que présente cet agenda. Il appartient aux différents partenaires de développement, aux institutions publiques et privées, et aux autres parties prenantes de l’industrie de le faire fonctionner.

Par Isaac Piyuori

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Côte D’Ivoire: Yamoussa Coulibaly entre dans une organisation humanitaire internationale

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Le PDG de Challenge Immobilier International (Chim-Inter) est désormais une personnalité de notoriété internationale avec de nouveaux challenges outre ses charges au sein de son entreprise et auprès du ministère de la Construction

Yamoussa Coulibaly est depuis ce mardi 08 août 2023, le nouveau Vice-président de la représentation en Côte d’Ivoire de l’organisation américaine « Chantry garden medical Foundation ».

Sa nomination a été officiellement annoncée, au cours d’une cérémonie, par le président de cette structure, Zongo Adama qui a tout suite défini les missions échues au nouveau vice-président. ‹‹Le Vice-président que nous venons de nommer aura pour mission d’apporter un plus en aidant la jeunesse, en développant des actions en sa faveur sur toute l’étendue du territoire national dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, dans les formations… Ce sont des projets que nous avons déjà initiés et avons partiellement financés. Je suis convaincu qu’il pourra valablement prendre la relève et continuer le travail que nous avons commencé››, a-t-il fait savoir.


Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, dès le 21 septembre prochain, Yamoussa Coulibaly sejournera aux États-Unis pour prendra part au 52e congrès du Congressional Black Caucus (CBC).
Le nouveau représentant de cette organisation en Côte d’Ivoire, s’est réjouit de sa nomination et estime que les missions de Chantry garden medical Foundation sinscrivent dans les ambitions de son entreprise. ‹‹ Cela entre dans le cadre de ce que nous faisons avec Chim-Inter, notre jeune structure. Nous sommes dans le foncier et l’immobilier. Chim-Inter a fait le choix de se positionner comme une entreprise citoyenne. C’est à dire accompagner l’État dans sa politique de développement››, a expliqué le patron de Chim-inter.

Chantry garden medical Foundation a pour mission essentielle d’accompagner les Etats ou elle est implantée dans leurs projets sociaux et humanitaires. ‹‹Nous avons plusieurs projets à notre actif. Nous en développons plusieurs, présentement, au profit de la jeunesse. Notamment, un programme agro-pastorale qui consiste à former les jeunes même s’ils ne sont pas diplômés avant de leur trouver du travail ou financer leurs projets. Ensuite, nous rachetons et transformons leurs produits›› a indiqué le président de l’institution.

Notons que les nombreuses actions de Yamoussa Coulibaly et de son épouse Aïssata Coulibaly, au profit de la jeunesse et des couches sociales défavorisées de la population de Côte d’Ivoire ont retenu l’attention de la structure internationale oeuvrant dans le domaine de l’humanitaire. Chantry garden medical Foundation dont-il s’agit, vient de coopter le philanthrope pour assumer cette fonction de Vice-président de son organisation en terre d’Éburnie.

Christ Kémondé

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USA: L’Affaire Donald Trump : Un scandale qui continue de hanter l’Amérique

L’affaire Donald Trump est en réalité un ensemble de scandales et de controverses qui ont émaillé la carrière politique et personnelle de l’ancien président américain.

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L’affaire Donald Trump est en réalité un ensemble de scandales et de controverses qui ont émaillé la carrière politique et personnelle de l’ancien président américain.

Des scandales qui hantent

En 2016, lors de sa campagne électorale, Donald Trump a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels et d’avoir acheté son silence avant l’élection. En 2018, Michael Cohen, l’ancien avocat de Trump, a plaidé coupable d’avoir violé les lois sur le financement de campagne en versant de l’argent à Daniels et à une autre femme qui avait également affirmé avoir eu une liaison avec Trump.

En 2017, le FBI a ouvert une enquête sur une possible collusion entre la campagne de Trump et le gouvernement russe pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016. Cette enquête, dirigée par le procureur spécial Robert Mueller, a duré plus de deux ans et a abouti à une conclusion mitigée : bien qu’il n’y ait pas eu de preuve concluante de collusion, Mueller a souligné que la campagne de Trump avait cherché à tirer profit des actions de la Russie et que Trump avait tenté d’entraver l’enquête.

En 2019, une autre enquête a été lancée contre Trump après que le lanceur d’alerte et ancien membre des services de renseignement américains, Edward Snowden, ait révélé qu’il avait demandé à l’Ukraine de mener une enquête sur le fils de son rival politique, Joe Biden. Cela a conduit à une procédure de destitution contre Trump, qui a été acquittée par le Sénat en février 2020.

En plus de ces scandales, Trump a également été critiqué pour sa politique d’immigration, son refus de reconnaître la victoire de Joe Biden aux élections présidentielles de 2020, son rôle dans l’assaut du Capitole américain en janvier 2021 et ses nombreux tweets controversés.

Depuis la fin de son mandat, Trump fait face à plusieurs enquêtes judiciaires, notamment sur ses finances et ses activités commerciales. Ces enquêtes sont en cours et il est difficile de prévoir leur issue.

Depuis la fin de son mandat, Donald Trump a continué à être au cœur de l’actualité politique et judiciaire aux États-Unis.

En juillet 2021, la Commission des finances du Sénat américain a publié un rapport sur les pratiques fiscales du groupe Trump, affirmant que la société avait échappé à des millions de dollars d’impôts au cours des dernières décennies. Par ailleurs, la justice de l’État de New York a ouvert une enquête pénale sur les pratiques financières de la Trump Organization.

    Enquêtes judiciaires en cours, quelle issue ?

En janvier 2021, la Chambre des représentants a voté en faveur d’une deuxième procédure de destitution contre Donald Trump, cette fois-ci pour incitation à l’insurrection en relation avec l’assaut du Capitole américain. Le Sénat a ensuite acquitté Trump en février 2021.

Donald Trump a également été confronté à des poursuites judiciaires personnelles. En juillet 2021, il a intenté une action en justice contre Facebook, Twitter et Google, les accusant de censure après la suppression de ses comptes sur ces plateformes de médias sociaux. En septembre 2021, une enquête a été ouverte sur les appels téléphoniques que Trump a passés à des responsables du gouvernement de Géorgie, dans lesquels il a tenté de les persuader de « trouver » des voix pour lui lors de l’élection présidentielle de 2020.

En politique, Donald Trump a laissé entendre qu’il envisageait de se présenter à nouveau à la présidence en 2024 et a continué à exercer une influence sur les républicains, notamment en soutenant des candidats lors des élections de mi-mandat de 2022.

La suite de l’affaire Donald Trump est difficile à prévoir avec précision, mais il est clair que son impact sur la politique américaine et la société américaine en général continuera d’être significatif.

En ce qui concerne les poursuites judiciaires, les enquêtes sur la Trump Organization et les finances de Trump devraient se poursuivre. La question de savoir si Donald Trump sera effectivement inculpé et poursuivi en justice reste ouverte et dépendra des résultats de ces enquêtes.

Sur le plan politique, Trump continue de jouer un rôle important au sein du Parti républicain, en soutenant des candidats lors des élections de mi-mandat de 2022. Il a également laissé entendre qu’il envisageait de se présenter à nouveau à la présidence en 2024, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la direction future du parti et sur la politique américaine en général.

L’héritage politique, des conséquences pour l’Amérique et le monde

L’héritage de Trump en matière de politique intérieure et étrangère, notamment ses politiques fiscales, d’immigration et de commerce est complexe et difficile à évaluer de manière définitive. Cependant,mais il est clair que ses politiques ont eu des conséquences significatives pour l’Amérique et le monde.

En matière de politique intérieure, Trump a poursuivi une politique économique conservatrice axée sur la réduction de la réglementation et des impôts pour les entreprises et les particuliers. Il a également cherché à abroger la loi sur les soins de santé abordables (Obamacare) et à réduire les dépenses gouvernementales. Ces politiques ont été applaudies par certains comme étant favorables à la croissance économique, mais ont été critiquées par d’autres pour avoir accru les inégalités et creusé le déficit budgétaire.

En matière de politique étrangère, Trump a tenté de rompre avec les politiques de ses prédécesseurs en matière de commerce, de diplomatie et d’alliances internationales. Il a mené une guerre commerciale avec la Chine et a retiré les États-Unis de divers accords internationaux, tels que l’accord de Paris sur le climat et l’accord nucléaire avec l’Iran. Ces politiques ont été saluées par certains pour leur approche plus nationaliste, mais ont été critiquées pour affaiblir la position des États-Unis sur la scène mondiale.

En matière d’immigration, Trump a poursuivi une politique très restrictive, notamment en imposant des restrictions sur l’immigration légale et en durcissant les contrôles aux frontières. Cette politique a été critiquée pour sa dureté envers les immigrés, en particulier les enfants, et pour sa violation présumée des droits de l’homme.

Enfin, les tweets controversés de Trump et sa rhétorique incendiaire ont également eu des conséquences sur la société américaine, en alimentant les tensions raciales et politiques et en polarisant davantage la population.

L’héritage politique de Donald Trump est complexe et controversé, et ses conséquences pour l’Amérique et le monde continueront de se faire ressentir pendant de nombreuses années.

                                                             François M’BRA II

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40ème anniversaire de Coopération entre la Chine et la Côte-d’Ivoire

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Le Réseau Ivoirien des Enseignants Amis de la Chine (REIAC), promeut les valeurs culturelles Chinoise.

L’auditorium de 400 places du Lycée d’Excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam a abriter ce Samedi 9 mai 2023, la célébration de l’amitié Ivoiro-Chinoise à travers les festivités du 40ème anniversaire  de cette coopération entre ces deux nations, partenaires et sœurs.

Ladite cérémonie marquant les 40 ans d’amitié entre la Chine et la Côte-d’Ivoire, s’est déroulée en présence de ZHOU KANGNING,  Premier conseiller d’ambassade et ambassadeur par intérim,  venu représenter son excellence WU JIE et des autorités administratives, politiques et scolaires de la ville balnéaire de Grand-Bassam.

En ligne de mire, la qualité de cette coopération entre la Côte-d’Ivoire et l’état sexagénaire de Chine a été reconnue et saluée par toutes les personnalités qui se sont succédées au lutrin.

Pour ZHOU KANGNING, Premier conseiller d’ambassade, ambassadeur par intérim  :<<La Chine est un partenaire de développement très important de la Côte-d’Ivoire, tant sur le plan commercial où elle est d’ailleurs le premier partenaire, que sur le plan de la construction d’infrastructures de tous ordres et aussi dans le domaine du bien-être des populations…Dans le domaine de l’éducation-formation,  une vingtaine de bourses est octroyé chaque année à des élèves ivoiriens pour  continuer leurs études supérieures en Chine. Pour les formations et stages de courtes durées, grâce à l’amélioration de la situation de la COVID-19,  le gouvernement de Chine est entrain de rétablir les stages de formation surtout professionnelle. Cette année, depuis le lancement de l’atelier à L’INP-HB de Yamoussoukro, nous avons formé déjà, à peu près 600 jeunes ivoiriens…>> a-t-il déclaré

À l’occasion, Christ Aymet YORO Loua, président  du REIAC et madame Cherif DIABATÉ Fatoumata, Proviseur du Lycée d’Excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam ont tour à tour souhaiter la pérennité de cette coopération gagnante-gagnante entre ces deux nations sœurs qui dure maintenant 40 années.

Pour le Président YORO Loua du REIAC, cette association née de la volonté de cadres du ministère de l’éducation nationale ayant séjournés en Chine pour des formations, ils entendent mettre leurs activités sous le sceau de :<<l’amitié et la coopération diplomatique qui lient ces deux pays.>>a-t-il précisé.

Une séance de distribution de kits scolaires offerts par l’ambassade de Chine en Côte-d’Ivoire a meublée cette cérémonie pour ainsi, distinguer les meilleurs élèves venus des lycées d’excellence de Grand-Bassam et d’Ayama où existent déjà des clubs amis de Chine.

Ensuite, les participants à cette cérémonie ont eu quant à eux, droit à des sketch bien esquissés en Mandarin (langue officielle Chinoise, deuxième la plus parlée dans le monde après l’anglais).

À la fin de cette cérémonie officielle,  une visite guidée a permis aux participants et partenaires de découvrir le prestigieux établissement qu’est le Lycée d’Excellence Alassane Ouattara, initialement appelé Lycée de la Coopération Ivoiro-Chinoise de Grand-Bassam.

KOUAKOU HERVÉ, Journaliste.

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