Dr Oulaï Michel, agro-entrepreneur, président de la faitière nationale des organisations professionnelles de la jeunesse rurale de Côte d’Ivoire a animé une conférence de presse le samedi 25 février 2022 à Yamoussoukro.
Au cours de cette conférence, il a annoncé la fin de son mandat, en sa qualité de président et le renouvellement de toutes les instances de la faîtière de la jeunesse rurale de Côte d’Ivoire.
» Ce matin je suis accompagné de mes collaborateurs Alla koffi Edouard mon conseiller spécial et Suibi Delles trésorier général de la FENOPJERCI. Nous sommes là ce matin pour donner des informations générales à la population concernant les activités que nous sommes en train de mener.
Aujourd’hui nous vous appelons pour faire le point sur ce pourquoi nous avons été élus, et vous annoncer que nous sommes en fin de mandat que nous sommes en train de céder la place à la nouvelle génération en allant occuper une autre branche qui aussi intervient toujours au milieu de la jeunesse.
Vous le savez nous sommes une faitière nous ne sommes pas une association ordinaire. Nous sommes une faitière qui regroupe tous les jeunes qui vivent en milieu rural selon la culture en Côte d’Ivoire. et cette jeunesse commence de 16 à 60 ans repartie en trois grands groupes ; les cadets les juniors et les seniors.
Le sujet de renouvellement concerne tous les villages de Côte d’Ivoire. Par le passé nous avons confié le renouvellement à l’ANADER, mais malheureusement il y a eu une confusion sur le terrain que nous avons pu gérer pour continuer l’œuvre qui nous a été confié. Il s’est trouvé que les agents de l’ANADER ont pensé qu’il y avait une FENOPJERCI à part et une jeunesse à part…ici le président des jeunes qui se trouve dans un village de Côte d’Ivoire est en fin de mandat.
Parlant de l’autonomie de la jeunesse rurale
La manière d’autonomiser les jeunes ruraux ne répondaient pas aux normes. Certains sont candidats à la Mairie à la Députation au conseil régional donc ils font semblant d’aider les jeunes pour paraitre dans la presse, dans les journaux. Il faut mettre fin à cela. C’est pourquoi vous voyez que ce changement est venu tout simplement pour aider les jeunes à être réellement autonomes. Nous avons un programme d’autonomisation. Au village désormais personne ne peut se lever comme ça pour je suis le président central du village. Il y aura un président central qui dirige le collège des présidents… la dernière raison qui nous a envoyé à faire cette réforme c’est que désormais il y a des interlocuteurs dans les villages. Nous sommes des relais de la chambre nationale d’agriculture où nous devons prendre notre place. Nous sommes des jeunes et nous avons le devoir d’aider la chambre à être très efficace. Nous avons l’impression que la chambre nationale d’agriculture dort. La preuve à l’intérieur du pays les délégations sont occupées par des conseils régionaux, une direction quelconque. Alors que ça été construit pour la chambre d’agriculture. La chambre n’est pas représentée sur l’ensemble du territoire. Nous voulons porter un plus à la chambre d’agriculture.
Les réalisations du bureau sortant
La FENOPJERCI, est la seule faitière qui a construit un écho système d’autonomisation et de stabilisation de la jeunesse rurale avec un programme avec un chronogramme très clair que vous pouvez consulter à tout moment. Il faut dire que, nous avons réussi à former des leaders de jeunesse.
Nous avons réussi à décrocher des grands marchés pour la jeunesse au niveau international. Je veux dire aux Etats Unis, en Russie, Allemagne, en Angleterre, Suisse, Belgique. Nous sommes fiers de dire que nous avons eu des marchés crédibles dont les partenaires nous accompagnent. Aujourd’hui nous sommes à la phase de la fin des projets pilotes. Autres acquis, c’est que bientôt nous allons construire 110 unités de conditionnement et de transformation de produits agricoles de chez nous. Des usines des centres de collecte et de conditionnement. Ça c’est un acquis nous avons fini les110 poses de premières pierres. Nous avons terminé en Janvier. Aujourd’hui, l’autre acquis c’est que notre négociation a porté et nous allons continuer la discussion avec le ministère de la production animale pour réhabiliter deux ranchs de reproductions animales pour la jeunesse rurale de Côte d’Ivoire. Nous allons bientôt construire sept chaines dans sept Etats américains pour déposer les produits des jeunes là-bas pour vendre. Des chaines de distributions américaines ont accepté de distribuer nos produits. Au Canada, nous avons eu aussi un très marché de riz. Dans chaque village nous allons avoir une tablette. Nous avons eu un logiciel qui va nous permettre d’avoir une base de donnée biométrique et alphanumérique d’identifier toutes les plantations ; tous les patrimoines fonciers de tous les jeunes des jeunes en Côte d’Ivoire… Notre micro finance est en cours de mise en place. Autres acquis c’est qu’après l’identification. Ce que je veux vous dire c’est que nous avons acquis nos unités de conditionnement.
Ces élections répondent aux normes associatives. Nous voulons que les jeunes soient organisés au village, qu’ils soient objectifs ; nous sommes en même temps association et organisations professionnelles. Nous voulons mettre les jeunes au travail, c’est pourquoi nous les mettons chacun dans son lot.
Je transmettre ma reconnaissance et ma gratitude au corps préfectoral pour son accompagnement. L’administration centrale nous accompagne et ça nous en sommes fiers. J’en appelle à tous les jeunes de Côte d’Ivoire que celui qui veut être candidat n’a pas besoins de demander une permission à quelqu’un. Tu es au village tu remplis les conditions va sur le site et tu t’inscris à la date et c’est le village qui va choisir si vous êtes bon ou pas. C’est aux électeurs de choisir.
Je voudrais dire aux présidents départementaux, ils sont candidats comme les autres ce n’est pas à eux d’organiser des élections dans les villages ni dans les Sous-préfectures. Qu’ils organisent à être candidats à leur propre succession… aucun remboursement n’est possible après le paiement du droit de candidature. Je leur demande de ne pas prendre de risque.
Je voulais demander aux autorités de nous accompagner pour le bien de la Côte d’Ivoire. c’est important pour que tout soit harmonisé. Si tous les jeunes sont élus à la même date désormais quand le mandat est à terme tout le monde sait que notre mandat est à la fin. Parce que ce qui va se passer en 2027 eux tous vont savoir qu’ils doivent partir du national jusqu’au préfectoral.
J’interpelle aussi tous les chefs de village qui souvent s’interposent parce qu’ils sont des anciens fonctionnaires, ou chez eux on ne fait pas ça. Le village appartient à l’Etat de Côte d’Ivoire et nous sommes les enfants de l’Etat de Côte d’ivoire, nous avons été érigés par l’Etat de Côte d’Ivoire pour organiser les jeunes dans les villages de Côte d’Ivoire. Pour défendre les intérêts des jeunes de Côte d’Ivoire ; pour être leur porte parole pour les aider à être autonome. Nous demandons à tous les chefs de villages de s’inscrire dans cette logique. Nous leur donnerons les informations de ceux qui vont présider les élections dans les villages. C’est l’administration qui va le faire indirectement. Nous porterons leur connaissance ce qui va se passer.
Maintenant je demande à tous les Sous-préfets de nous aider, je demande à tous les commandants de nous aider de comprendre si les jeunes viennent faire leurs dossiers qu’ils soient diligents de signer dans le délai pour ne que ce jeune soit pénalisé. Je leur demande pardon, qu’ils signent immédiatement s’ils sont des candidats à la FENOJERPCI. C’est la même chose que j’adresse aux greffiers des tribunaux de Côte d’Ivoire, qu’ils facilitent la tâche à ces jeunes. J’en interpelle, comme ils savent le faire. C’est un plaidoyer que je fais.
Je demande à tous les directeurs départementaux, les enseignants de nous accompagner. Qu’ils nous aident c’est pour le bien du village. Si les jeunes sont bien organisés tout le monde est à l’aise ; quand les jeunes sont bien organisés on sait qui est l’interlocuteur. Quand l’Etat veut sensibiliser les jeunes il sait à qui il faut s’adresser. Les jeunes peuvent bien être utilisés dans la lutte contre la Covid-19, l’Ebola c’est facile de communiquer même pour la sécurité du pays, l’Etat a intérêt que nous soyons organisés ainsi comme ça nous contrôlons les entrées et les sorties des frontières. La gendarmerie seule ne peut pas le faire, la police seule ne peut pas faire, les militaires seuls ne peuvent pas faire. Mais si les jeunes sont organisés comme nous sommes en train de le faire, nous croyons qu’il y aura un contrôle strict et l’Etat aura des relais de communications communes en temps réel.
Pou les Sous-préfets nous allons les équiper pour qu’ils soient formés en temps réel sur tout ce qui se passe dans les villages, les naissances, les décès. Sur le plan commerce le Sous préfet aura tous les bilans économique et financier de la Sous-préfecture. Tout cela fait partie des acquis. Il y a des dispositions techniques que nous avons pris pour faciliter la tâche de nos parents, les informer sur les prix dans les marchés.
Christ Kemondé
vlavonoup@gmail.com
5 juillet 2022 at 23h18
Bonjour
J’aimerais savoir quels sont les activités que doit mené les jeunes pour bénéficier de ce projet ? Et les avantages que nous avons ? Et comment faire pour bénéficier ?
Merci à vous