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Société

Rhdp Tengréla / l’Honorable Mariam Traoré accuse Bruno Koné de diviser le parti.

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Dans une déclaration dont nous avons eu copie, l’Honorable Mariam Traoré, députe de Tengréla dans le nord de la Côte-d’Ivoire n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour citer le ministre Bruno Nabagné KONE, comme l’instigateur des divisions au sein du rhdp dans la région de la Bagoué. Elle appelle la haute direction du parti à œuvrer à mettre de l’ordre dans la maison.
Ci-dessous la déclaration
« La Région de la Bagoué est un bastion certain du RHDP et un terrain politique acquis à la cause du Président de la République, SE Alassane OUATTARA.
La Région a positivement changé de visage depuis l’avènement du Président Alassane OUATTARA à la tête du pays, avec le réveil de plusieurs infrastructures socio-économiques et la promotion de plusieurs de ses filles et fils à des postes de responsabilité dans l’administration publique.
Mais il est regrettable aujourd’hui de constater avec amertume que les populations de la Bagoué ont relâché par milliers au niveau du militantisme au RHDP, Notre Parti n’attire plus, ne mobilise plus, ne fait plus rêver nos braves cadres, femmes et jeunes.
Le RHDP est défiguré, vidé de son essence, de son histoire et de ses valeurs fortes. Le Rassemblement qui est notre toute première force a foutu le camp !
Le dialogue constructif est absent ! En un mot le Parti se meurt et les quelques-uns qui espéraient encore un réveil sont envahis par le doute avec les récents évènements du terrain.
La division est profonde et est le fait d’une et seule personne : Monsieur Bruno Nabagne KONE, qui au lieu d’utiliser son pouvoir, sa fonction au sein du Parti pour nous unir, ne fait que nous diviser, nous opposer les uns aux autres, nous amener à ne plus avoir confiance en ce grand Parti pour qui nous avons tout donné !
Entré au gouvernement depuis 2011, le Ministre Bruno KONE a voulu se faire identité politique forte dans la région dès 2012. Ayant mal négocié son approche, il s’est vite trouvé à dos la quasi-totalité des figures emblématiques de l’ex-RDR sur le terrain qu’il a voulu éteindre pour mieux se faire voir. Plutôt que de se construire par la persuasion, il opté envers plusieurs d’entre eux, pour l’affrontement et « l’écrasement ».
Bruno KONE gère notre Parti aujourd’hui comme sa cour familiale, qu’avec ses proches parents : son beau-frère Djakaridja BAMBA qui est son suppléant à Kouto, le beau-frère de son Chef de Cabinet Salimata DEMBELE, le nommé KONE Zié Siriki, son candidat à la Mairie de Gbon face à TOURE Alpha Yaya et le beau-frère de son suppléant, l’arriviste Soumaila DIARRASSOUBA qu’il m’oppose à la candidature pour la Mairie de Tengrela.
Ces inconnus notoires que nous n’avons pas connu dans les moments difficiles d’implantation et consolidation du Parti.
En lieu et place des réunions formelles d’animation du Parti, ce sont plutôt des clubs de dénigrements et des conciliabules pour salir la réputation et la notoriété des cadres et élus de la Région qui ne pensent pas comme lui.
Sa guerre ouverte et simultanée avec tous les trois ex-Secrétaires Départementaux de Boundiali, Kouto et Tengrela en 2016 avait déjà mis en mal la cohésion entre les structures officielles du Parti en instaurant un malaise très profond et un climat délétère.
En cette même année 2016, alors que tous les Députés de la région étaient crédités d’une excellente position et s’apprêtaient à rempiler, le Ministre Bruno KONE a manœuvré pour écarter le tout premier responsable de Kouto (commissaire politique puis secrétaire départemental) de l’ex-RDR , Député en fonction de la circonscription de Kouto-Blességué, Monsieur Lassina DIABAGATE. Pour arracher le mandat à ce militant convaincu qui a implanté et organisé le RDR dans la zone, Bruno a fait savoir que ceci était la volonté du Chef de l’Etat.
Plusieurs missions officielles de la Direction centrale du Parti n’ont pu éteindre ce feu qui couvait fortement. D’ailleurs cette guéguerre finira pas occasionner le départ du Secrétaire départemental de Boundiali au GPS. Les deux autres se sont vus supplanter par des organisations parallèles qui leur échappaient totalement.
En effet, toutes les structures politiques existantes qui ne lui obéissaient pas ont été simplement supplantées par de nouvelles créations avec des nouveaux hommes qui n’ont aucune histoire avec la lutte politique d’antan. Cette déchirure reste toujours vive et béante dans la zone et réveille à toutes les joutes électorales, exception faite des élections présidentielles.
Elle a d’ailleurs perduré jusqu’aux élections locales de 2018 au cours desquelles le Parti a connu son plus gros revers politique dans la Région.
A ces élections, 4 communes sur 7 ont été raflées par des candidats indépendants, tous en rupture de ban avec le Parti.
Aux lendemains de ce scrutin, le Parti a pris un grand coup et a enregistré de nombreuses défections vers les GPS.
Si les maires de Kolia et Kanankono sont revenus après au Parti, ils ont quand même gardé de bonnes distances avec les instances officielles dans la Région. Les 2 autres ont carrément rejoint l’opposition.
En 2019, Bruno a profité de son rôle de Coordonnateur Régional pour « faire disparaître » plusieurs cadres dynamiques de la scène politique par de nombreuses provocations qui ne valent pas la peine d’être énumérées ici.
Lors des préparatifs de la campagne présidentielle 2020, la Bagoué était la Région la plus divisée du grand Nord avec plusieurs blocs de clans dont certains se parlaient à peine. Mais pour la cause du Président Alassane OUATTARA, les uns et les autres ont consenti des sacrifices énormes pour aller sur le terrain et mieux ont accepté de cotiser pour le financement de la campagne au plan local. Ainsi ils ont mobilisé 60 millions ajoutés aux 60 millions + les gadgets offerts par le Parti. Mais sur ces 120 millions réunis, Bruno n’a remis qu’à peine 4 millions de FCFA à chacun des 8 Délégués Départementaux. Le reste de cette manne a servi plus à la propagande sur sa propre personne que la campagne du Président de la République.
Je me souviens encore les réunions houleuses et difficiles lors des prises de décisions au sein de l’ex-Coordination Régionale. Mais là-bas encore il y’avait des blocs opposés sur toutes les questions et Bruno n’a jamais pu se mettre au-dessus. Il était toujours dans un camp. Il avait ses préférés dans le Bureau, au sein du Comité stratégique, parmi les Délégués départementaux et même parmi les élus.
Aujourd’hui encore, la situation est encore plus grave.
Sur le plan relationnel, sa situation actuelle n’est guère reluisante. En effet, le Ministre Bruno KONE n’apparaît qu’avec seulement 3 élus dans son staff sur la quinzaine que compte la région. Pire, au niveau des cadres pris dans leur ensemble, la fracture est à la fois grande et profonde.
Dans toutes les circonscriptions de la région, il a ouvert des sillons de divisions profondes dans sa quête désespérée de contrôle politique : face à un élu, un cadre ou une icône qu’il ne parvient pas à soumettre, il suscite un second couteau qu’il entretient, élève et utilise comme force de combat, non sans impacter l’équilibre local, allant jusqu’à fragiliser le Parti. Les exemples sont nombreux.
Désormais, il paye des fonctionnaires de son Ministère ou des cyber activistes pour insulter et humilier les élus et cadres qu’il n’arrive pas à contrôler sur les réseaux sociaux.
Nous sommes blessés dans notre amour-propre et subissons la rage de ce Monsieur pour qui nous avons pourtant beaucoup fait.
A cela s’ajoute le fait qu’on ne lui impute aucune action ou réalisation concrète dans la Région malgré plus d’une décennie de présence au gouvernement. Il est notoirement connu sous le pseudonyme du « boucantier », l’homme des meetings et réunions grandioses qui n’accouchent de rien.
Chez moi à Tengrela j’étais la seule élue à continuer à le soutenir encore malgré tous ses défauts. Tous les autres élus et cadres l’ayant quitté. J’ai moi aussi pris la décision de le quitter définitivement car il n’est pas à l’image du Président Alassane OUATTARA qui est un homme patient, tolérant, courtois, rassembleur et travailleur.
Il n’est pas un leader et ne le sera certainement jamais dans la Bagoué. Car chaque jour que Dieu fait, au lieu de faire profil bas pour rassembler, il continue de nous diviser, nous opposer les uns aux autres.
J’en veux pour preuve, les récentes expériences très importantes pour le Parti :
D’abord, pour les élections des départementaux, alors que dans tout le pays, les vrais leaders recherchaient le consensus, Bruno a vu là l’occasion de régler des comptes. Il a constitué des listes parallèles partout en accentuant la division ouverte et sanglante entre les militants. Et malgré nos interpellations, il n’a pas voulu apaiser ou concilier les protagonistes. Chez lui-même à Kouto tout le pays a vu ce qui s’est passé.
Deuxième fait grave : Récemment le Parti l’a désigné pour être le Président du Comité d’arbitrage entre les potentiels candidats aux futures élections locales (2023).
Au lieu d’être le trait d’union, un bon médiateur, un facilitateur, Bruno là encore a choisi de faire passer ses choix en force. Lui-même au volant de sa voiture est arrivé chez moi la nuit pour me demander de me retirer à la candidature pour la Mairie de Tengrela en faveur d’un inconnu notoire qu’il est allé ramasser à Korhogo. Et ce dernier est venu m’affronter comme candidat indépendant aux législatives de 2021 et je l’ai proprement battu. C’est cet homme qu’il a décidé d’utiliser pour me briser sur mon terrain politique.
Évidemment, avec toutes mes forces, je lui ai dit NON !
En plus, il envoie une équipe avec son suppléant en tête pour mener les mêmes démarches indécentes vers les autres candidats pour les mêmes propositions. Il va jusqu’à proposer de fortes sommes d’argent à certains pour accepter de se retirer. Et ce qui est malheureux, c’est que les couteaux qu’il présente n’ont ni identité, ni légitimité et ni assise politique dans la Région.
C’est à croire que Bruno ne connaît pas notre histoire politique et n’a pas vécu notre lutte. Donc il ne sait pas ce qu’on appelle militant de conviction. Il est devenu Ministre à la suite de notre combat ; il n’a rien fait ni rien enduré, ni rien subi. Il doit au moins nous respecter.
J’exige qu’il nous respecte et qu’il nous colle la paix !
Nous sommes fatigués de ses pratiques et de son égo !
Qu’il arrête d’utilisé le nom du président Alassane Ouattara, Prado lui-même est un homme de paix, rassemblements, unions et de développements. Je ne vais plus permettre qu’il salisse le nom du grand bâtisseur dans ses conflits personnels.
Aujourd’hui, il s’est fait désigner comme candidat aux Régionales mais, rien n’est acquis pour lui car le terrain tout entier de Boundiali à Tengrela est contre ce choix et il va prendre sa plus grosse humiliation avant de quitter la scène politique à cette occasion.
Bruno KONE ne peut pas nous rassembler ! Il combat presque tous les élus et n’a aucun cadre de valeur avec lui. Si Bruno Koné veut la paix dans la région qu’il renonce au poste de la présidence du conseil régional. Siama Bamba est l’homme de terrain et sa popularité dans la BAGOUE n’a pas de secret contrairement à lui qui fait des montages d’images sur la rti et les journaux pour mentir au prado qu’il est aimé et populaire dans la BAGOUE.
Il faut que la haute direction regarde de près le fonctionnement du Parti dans notre Région et rectifie tout ce qu’il y’a lieu d’être changé à partir de maintenait sinon notre bastion n’est plus loin de basculer vers de nouveaux horizons. Sans oublier qu’il utilise certains cadres du Pdci pour influencer les cadres rhdp dans la BAGOUE.
Je suis engagé pour ADO
Honorable Mariam Traore fille de la BAGOUE.
Je vous remercie. »

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Côte D’ivoire/Mobilité urbaine : Amadou Koné s’imprègne du modèle chinois

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Avec une population de 1,4 milliard d’habitants pour une superficie d’environ 09 millions de kilomètres carré, la Chine se présente aujourd’hui comme un véritable modèle de réussite en termes de mobilité urbaine et d’innovation technologique dans le secteur du transport routier. Un modèle qui pourrait inspirer la Côte d’Ivoire. C’est pour s’imprégner de cet exemple qu’une délégation du Ministère des Transports a séjourné en Chine du jeudi 1er mai au dimanche 04 juin 2023. Cette visite de travail de la délégation conduite par le Ministre Amadou Koné a été marqué par d’importants rencontres d’échanges dans les villes de Guangzhou, Macau et Shenzhen.

A Shenzhen, ville située dans le sud de la Chine, le samedi 03 juin 2023, la délégation ivoirienne s’est rendu au siège du constructeur automobile BYD, spécialisé dans la fabrication de voitures électriques. BYD a aussi contribué à développer le système de transport multimodal dans la ville de Shenzhen, à travers la mise en service d’un système de transport ferroviaire avec des voitures en hauteur pouvant transporter près de 300 passagers par voyage, avec une vitesse maximale de 80 km/h. Ce mode de transport multimodal, intégrant les BRT et le métro, contribue à améliorer considérablement le déplacement des populations dans la ville.

La délégation s’est aussi rendu au centre d’exposition du groupe Huawei, où elle a été invitée à découvrir les opportunités d’innovation technologique qu’offre cette multinationale dans le cadre de la fluidité routière et de la lutte contre l’incivisme routier. Des solutions technologiques pour une meilleure gestion du trafic portuaire ont également été proposées. Idem au centre d’exposition TOD, à Shenzhen, visité par la délégation le dimanche 04 juin 2023. Le centre TOD, filiale de Shenzhen Metro, est spécialisé dans la construction d’infrastructures intégrant plusieurs composantes liées à la construction et au transport, avec notamment des bâtiments intégrant des stations et gares de métro.

A l’issue de cette mission, le Ministre Amadou Koné, tout en saluant la qualité des échanges avec les dirigeants et acteurs rencontrés, a souligné avoir pris bonne note. « Cette mission en Chine, à l’invitation du groupe CHEC à l’occasion du 14e Forum international sur l’investissement et la construction d’’infrastructures de Macau, nous a permis de voir à Guangzhou et à Shenzhen comment les questions de mobilité sont gérées, quand on sait que ces deux localités ont plus de 20 millions et 15 millions d’habitants, avec près de 08 millions de véhicules à Guangzhou et environ 05 millions de véhicules à Shenzhen », a-t-il noté. Avant d’indiquer que cette expérience sera bénéfique à la Côte d’Ivoire.

« Shenzhen, c’est environ quatre fois la population d’Abidjan, avec près de 2 500 habitants au kilomètre carré. Et nous constatons une fluidité routière très importante. Il était donc bon pour nous de venir voir les outils développés ici, dans cette localité qui est une nouvelle ville de 15 millions d’habitants avec un gros trafic routier qui est bien organisé. Nous avons beaucoup appris en ce qui concerne l’intégration des systèmes de transport ; la nécessité d’accroitre le transport public de masse ; également la gestion efficace du trafic au niveau de la ville », s’est réjoui le Ministre Amadou Koné. Avant d’ajouter : « Nous allons poursuivre et approfondir les réflexions qui ont déjà été menées en Côte d’Ivoire, pour que nous puissions développer très rapidement un plan solide pour vaincre les embouteillages, améliorer la gestion des trafics, notamment dans une ville comme Abidjan ».

A cette mission en Chine, le Ministre Amadou Koné était accompagné du Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, du Directeur Général de l’Autorité de la Mobilité Urbain de Grand Abidjan (AMUGA), Romain Kouakou et du Directeur Général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné. Cette délégation du Ministère des transports a également pris part au 14e Forum international sur l’investissement et la construction d’’infrastructures qui s’est tenu du 31 mai au 04 juin 2023 à Macau.

Sercom

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Gagnoa / huit ans après sa création, l’ AIGA-LONACI refait peau neuve

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Madame Ouattara néée Julie Douin, investie présidente de L’amicale des enseignantes de l’IEP GAgnoa-LONACI.

Les institutrices de l’Inspection préscolaire et primaire de GAGNOA-LONACI, regroupées dans une association dénommée AIGA-LO, auront marqué la mémoire collective des populations de la ville aux fromagers .

Et pour cause, la salle polyvalente de la radio communale a abrité le samedi 27 mai dernier, L’investiture de celle d’entre ces actrices du ministère de l’éducation nationale qui présidera désormais aux destinées de cette amicale.

Madame Ouattara néée Julie Douin, dont il s’agit, a eu droit à une cérémonie haut en couleur et parrainée par le premier citoyen de la ville de Gagnoa, l’honorable Député-maire ISSOUF DIABATÉ,
<> de cette association.
Aux côtés du premier magistrat de la ville, se tenait un parterre d’autorités dont Madame l’IEP, madame ZISSON Horthense et ses collaborateurs.

En effet, l’AIGA-LO ( Association des Institutrices de l’IEP GAgnoa-LONACI), a été porté sur les fonds baptismaux en 2015 et depuis, cette association qui se veut le creuset d’entre-aide et d’union entre consœurs enseignantes, a connu un bilan honorable pendant les huit dernières années et ce, sous la guidance de la présidente sortante Mariam Coulibaly.

Son départ volontaire après trois mandatures pleines d’actions d’envergures, pour faire de la place à ces cadettes a été salué pas tous, mais particulièrement par monsieur KOUASSÉ, venu représenter le Directeur Régional du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant à cette cérémonie. Lequel d’ailleurs a félicité l’élan de cette alternance emprunte de démocratie rendue possible par celle-là même qui désormais baptisée
<> par la nouvelle équipe.

À en croire la toute nouvelle présidente de l’AIGA-LO, Julie Douin :<< En plus des valeurs cultivées au sein de notre amicale : c’est à dire, l’assistance de nos membres, l’union et la solidarité emprunte de franchise et de transparence. Nous voulons avec la bénédiction de tous, apporter notre emprunte en promouvant le leadership féminin de sorte à faire de nous, femmes du système éducatif ivoirien, pourquoi pas, des femmes leaders, socles d’une côte d’ivoire paisible et prospère. >> a-t-elle déclaré.

Geirges Hervé Kouakou

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Daloa: Relevée de ses fonctions, Prof Koné Tidou Abiba réagit

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Après des années passées à la tête de l’Université Jean-Lorougnon Guédé de Daloa (UJLOG), structure académique à laquelle elle a porté son empreinte en terme de gouvernance, le professeur titulaire Tidou Abiba Sanogo épouse Koné, relevée de ses fonctions de présidente l’université de Daloa, que nous avons jointe au téléphone, réagit aux supputations.

« Je suis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire, je n’ai donc pas d’avis à émettre sur une décision prise par la tutelle. Je tiens à exprimer mon infinie gratitude à son Excellence Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi qu’au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour la confiance placée en moi durant toutes ces années que j’ai passées à la tête de cette institution académique qui porte le nom d’un illustre chercheur, feu Jean Lorougon Guédé.

J’ai toujours été respectueuse de la hiérarchie et de ses décisions. Je conseille cela à la jeune génération. Je demeure disposée à servir l’Etat», a soutenu le professeur Tidou Abiba Sanogo épouse Koné. Et d’ajouter : «Je souhaite une pleine réussite à mon successeur, j’exhorte le personnel et les étudiants de l’Université Jean Lorougon Guédé de Daloa à lui apporter leur soutien dans sa mission ».

Le professeur Tidou Abiba Sanogo épouse Koné a été relevée de ses fonctions par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, lors du conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023.

Natacha Kouakou

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