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Economie

Côte d’Ivoire : Filière anacarde : Kobenan Kouassi Adjoumani prend les rênes du CICC

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Le ministre ivoirien en charge de l’agriculture est le président du Conseil international consultatif du cajou (CICC), depuis le jeudi 6 avril 2023.

La 5e session ordinaire du Conseil des ministres du CICC s’est tenue, jeudi, dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Plusieurs décisions ont sanctionné cette rencontre de haut niveau sur le développement de la filière noix de cajou en Afrique. L’une des plus importantes est la désignation de Kobenan Kouassi Adjoumani, le Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural par ses pairs pour présider aux destinés de cette institution. « Nous nous félicitons du choix qui a été porté sur la Côte d’Ivoire pour conduire le prochain mandat du CICC avec comme nouveau président le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Adjoumani Kobenan », s’est réjoui Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME qui représentait son collègue en charge de l’agriculture au cours des travaux.

En outre, le membre du gouvernement a pointé quelques missions que le nouveau patron du CICC exécutera dans les prochains jours. « Nous avons une feuille de route. Le plan stratégique du CICC pour la période 2023 – 2027 qui vient d’être adopté. Nous devons déjà réussir la mise en œuvre du budget 2023. Nous devons travailler à ce que le Secrétariat exécutif puisse réaliser ses missions en toute sérénité pour apporter sa contribution dans la promotion de la noix de cajou et le renforcement de cette chaine de valeur dans les 11 pays membres du CICC », a-t-il précisé.

Pour sa part, le président sortant, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun, Gabriel Mbairobe, s’est appesanti sur les acquis engrangés sous sa houlette. « L’une de nos missions était d’assurer la visibilité du CICC. La Côte d’Ivoire nous a servi sur un plateau d’or l’opportunité pour le faire. Notre mandat était placé sous le signe de l’opérationnalisation du Secrétariat exécutif. Nous avons bénéficié de l’hospitalité de la Côte d’Ivoire pour avoir un siège et de la gentillesse des partenaires techniques et financiers pour équiper ce siège. Nous sommes heureux au moment de passer le flambeau parce que nous le passons à la Côte d’Ivoire, un pays qui a de l’expérience dans les organisations internationales », a indiqué le collaborateur du président Paul Biya.

Les autres décisions arrêtées par la 5e session ordinaire du Conseil des ministres du CICC sont, entre autres, l’adoption d’un Plan stratégique 2023-2027 se chiffrant à 2,228 millions de dollars US et d’un budget 2023 s’élevant à 1,16 million de dollars US.

Les pays membres du CICC sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

David BLAY

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Côte d’Ivoire : le chenal d’accès au bassin du Port de San-Pedro livré fin avril 2023

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Profitant de sa visite des travaux de réhabilitation de l’aéroport de San Pédro, le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné est allé s’imprégner le vendredi 31 mars 2023 de l’état d’avancement des travaux du chenal d’accès au bassin du port Autonome de San Pedro, construit dans le cadre du Projet d’extension du port Autonome de San Pédro avec la construction du terminal industriel polyvalent ( TIPSP) en septembre 2022.

Après une présentation par le DG du port de San Pédro, Lamizana Hilaire Marcel et une visite guidée des installations de dragage, le ministre Amadou Koné s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux qui devraient être livrés le 30 avril prochain.

Lancés le 8 novembre 2022 par le ministre Amadou Koné, les travaux de dragage du chenal d’accès au bassin du port Autonome de San, d’un coût global de 8 milliards de fcfa, sont à la date du 30 mars 2023 à 96% de taux d’exécution. Il devrait être livré fin avril 2023 selon le ministre des transports Amadou Koné après une visite des installations ce vendredi 31 mars 2023. Ce qui permettra au port de San Pedro de générer un trafic annuel de 7 millions de tonnes de marchandises dont entre 3 et 4 millions de tonnes à traiter sur le TIPSP en 2023. Cela créera aussi près de 6000 millions d’emplois dont 2 millions d’emplois directs. Les jeunes étant la plus grande proportion cible.

Amadou Koné félicite le DG du port Autonome de San Pédro

« Le port autonome de San Pedro bénéficie d’un un vaste projet d’extension et de modernisation.
Après l’inauguration du terminal industriel polyvalent par le Premier Ministre Achi Patrick en septembre 2022, nous étions ici en novembre dernier pour lancer les travaux de dragage du chenal d’accès au bassin afin d’accueillir des navires de grandes capacités.
Aujourd’hui, à l’occasion de ma visite à l’aéroport de San Pedro, je suis venu voir l’état d’avancement des travaux .
Les travaux avancent très bien. Les délais contractuels seront respectés à la lettre à la fin du mois en avril.
À l’achèvement de ces travaux, nous pourrons recevoir des bateaux de 90.000 tonnes de marchandises contre 45000 tonnes actuellement.
Sur ce terminal ce sont également plus de 4000 emplois directs et indirects qui sont attendus » a fait savoir le ministre Amadou Koné.

Il a félicité la direction générale du port Autonome de San Pedro ainsi que l’entreprise chinoise qui opère sur le chenal d’accès pour avoir tenu le délai contractuel.

Sercom Ministère des Transports

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Côted’Ivoire: Interview Dr Diomandé Moussa (Président de la CPUPME.CI)

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«NOS ÉTATS DOIVENT ENFIN COMPRENDRE QUE PLUS LES PME SERONT FORTES, PLUS NOS ÉCONOMIES SERONT RÉSILIENTES ET COMPÉTITIVES »

Une forte délégation de la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI) a séjourné à Brazzaville dans le cadre du Forum Économique, Culturel et Touristique Côte d’Ivoire-Congo, qui s’est tenu du 22 au 24 mars 2023 à Brazzaville au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Dr Diomandé Moussa Elias Farakhan , président de la CPUPME.CI, revient ici sur quelques points saillants de l’événement et sur d’autres faits d’actualité.


Vos premières impressions à l’issue de ce Forum ?
Le forum s’est bien déroulé. Les délégations ivoiriennes ont été bien accueillies et les travaux ont atteint les objectifs escomptés. La CPUPME.CI a compté une vingtaine de participants.
Beaucoup d’opportunités s’offre à nous, pratiquement dans tous les domaines. Désormais, il faut pouvoir les capter, travailler avec nos frères Congolais sur l’intégration régionale afin de créer une dynamique économique forte entre nos États, grâce aux PME.
Nous avons besoin les uns des autres.

L’État de Côte d’Ivoire a particulièrement tenu à y associer les PME ?
En effet. Lorsque l’on sait que les PME constituent en quelque sorte le bras armé de l’économie ivoirienne, cela entre dans le bon ordre des choses. C’est l’économie réelle, présente dans toutes les strates de la société, tous les secteurs d’activités. 90% des entreprises ivoiriennes sont des PME. Nos États doivent enfin comprendre que plus les PME seront fortes, plus nos économies seront résilientes et compétitives.
Tous les acteurs des PME se joignent à moi pour exprimer notre infinie gratitude à notre Ambassadeur près la république du Congo, Mme Madame Touré Maman, pour l’opportunité qu’elle nous a offerte en nous associant à cet important Forum économique dont la réussite entière lui revient.


Que retenir de cette plateforme de coopération sud-sud ?
L’on retient qu’il y a beaucoup d’opportunités d’investissements à saisir au Congo pour les PME ivoiriennes dans de nombreux secteurs tels : l’agriculture, le textile, la construction, l’élevage, l’informatique etc.
Il y a, avons-nous appris, une réelle volonté des deux pays de formaliser la coopération entre leurs PME.
Oui en effet, et c’était l’un des objectifs du Forum. Aussi, l’idée de signer une convention avec l’Union congolaise des PME a-t-elle été émise et approuvée. Les gouvernements ont pris l’engagement de s’y atteler.


Parlant des pouvoirs publics, où en sont les projets que vous avez soumis au gouvernement ivoirien ? Nous citons entre autres : la reprise de Gonfreville, de la BICICI, la mise à disposition de bas-fonds et d’espaces arables, le fonds de garanti avec la BNI etc. ?
Tous ces projets sont sur la table et nous espérons que les pouvoirs publics et nos différents partenaires nous accompagnerons jusqu’à leurs finalisations, afin que les PME soient plus fortes et soutiennent davantage notre économie. Récemment, nous avons écrit au Ministre Adjoumani dans ce sens et nous attendons toujours.
Votre récente actualité, avant votre participation au forum de Brazzaville, avait eu pour point d’orgue votre séance de travail, du samedi 18 mars 2023, avec les ‘’Pinassiers’’.
Nous avons eu une séance de travail avec les acteurs de cette filière, les Pinassiers qui sont membres de la CPUPME.CI. Nos échanges ont porté sur plusieurs sujets.
Je retiens que les acteurs souhaitent être accompagnés dans leur effort de modernisation de la gestion, de la flotte, des quais, de la sécurité, de la sureté des passagers, des conditions de travail etc.
Nous avons mobilisé une équipe d’experts de la CPUPME CI avec à sa tête le Président Brou Sébastien afin d’apporter des éléments de réponse le plus vite possible aux préoccupations de nos collègues de la filière transport lagunaire.


En termes de capacités, que représente, cette filière ?
Très peu de nos concitoyens savent que les pinasses exercent dans notre pays depuis 1926. Aujourd’hui, cette filière compte près de 100 lignes et neuf communes sur 9/10 sont régulièrement desservies. Tenez-vous bien, contrairement aux apparences et autres clichés, c’est l’un des moyens de transport les plus fiables. Les membres de cette filière sont en règle administrativement et juridiquement et ils ne déplorent aucun accident.

Un appel aux gouvernants ?
Le même que nous n’avons de cesse de répéter : négliger les PME, les tenir à l’écart de certains marchés, de certaines décisions, ne pas tenir compte de leur desiderata, c’est tuer dans l’œuf l’économie réelle de la Côte d’Ivoire ; c’est ruiner les efforts de relance économique et de diversification entrepris par le chef de l’État.
Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux, nous devons être, contributeurs, pas spectateurs. C’est donc l’occasion de repenser nos économies en s’en a appropriant totalement.
Je ne crois pas à l’aide telle que nous la voyons, je crois plutôt au travail.

Entretien réalisé par Christian Kocani pour le Sercom CPUPME.CI

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Côte d’Ivoire : Amadou Koné fait la lumière sur le permis à points avec 1000 PME-PMI

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 Le réseau des 1000 PME-PMI de la  Chambre de commerce et d’industrie français instruit sur le système du permis à points ( Petit-déjeuner débat)

«  Le système de permis à points et ses conséquences sur la vie économique des entreprises », c’est le thème du petit-déjeuner débat animé le jeudi 30 mars 2023 par le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné au siège de la Chambre de commerce et d’industrie français ( CCIF-CI) à Abidjan-Bietry. Occasion pour le Ministère des Transports et son partenaire technique Quipux Afrique d’instruire les responsables du réseau des 1000 PME-PMI et grandes entreprises membres du CCIF-CI sur la stratégie nationale 2021-2025 de la sécurité routière ainsi que toutes les mesures dont le permis à points et la semaine nationale de sécurité routière mises en place par le gouvernement ivoirien pour réduire le nombre d’accidents et de tués de 25% d’ici 2025 et 50% d’ici 2030.

Le Petit déjeuner organisé par la chambre de commerce et d’industrie français avec le Ministre des transports sur le système des permis à points et ses conséquences sur la vie économique des entreprises a permis aux deux parties, le ministère de communiquer sur les mesures prises en matière de sécurité routière et à la Chambre de s’y imprégner en vue de se conformer à ces nouvelles mesures à l’instar  du permis à points.

Face aux responsables des entreprises qui parfois emploient des centaines de chauffeurs et des milliers de véhicules, le ministre ivoirien des Transports est revenu sur tous les dispositifs législatifs et réglementaires en vigueur depuis des années et qui malheureusement ne sont pas respectés. A savoir le non respect du code de la route, le défaut de mutation, le défaut d’immatriculation ect.

Le ministère des transports avec  l’adoption le 7 juillet  2021 de la stratégie nationale 2021-2025 de sécurité routière, a mis en place plusieurs réformes accompagnées d’une vaste campagne de communication sur la sensibilisation au respect de ces réformes.

Des réformes sur les véhicules importés, la lutte contre la fraude sur le permis de conduire, la vidéoverbalisation ect.

«Les résultats sont satisfaisants mais pas suffisant.  Ce qui a amené le 18 janvier dernier le gouvernement  à prendre la mesure de l’instauration du permis à points et la semaine nationale de sécurité routière » a précisé Amadou Koné.

Pour le ministre des transports, l’objectif principal du permis à points est de sortir de la circulation les mauvais chauffeurs qui par leur mauvais comportement tuent sur les routes.

Le retrait et l’annulation du permis sont plus graves  que le retrait des points

Poursuivant, le ministre Amadou Koné a expliqué qu’il existe une commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire qui siège chaque mois.  Ce sont des milliers de personnes qui ont vu leurs permis annulés.  Des gens dans ce pays ne peuvent plus conduire pendant 20 ans. Et ça c’est plus grave que celui à qui on enlève des points et qui a la possibilité de les retrouver après un stage ou automatiquement après 2 ans de bonne conduite sans compter tous les moyens de recours pour récupérer vos points.

« Notre objectif n’est pas de retirer des points mais c’est d’amener les chauffeurs à  être responsables » a-t-il ajouté.  Avant d’exprimer sa satisfaction depuis le 1er mars 2023 date d’entrée en vigueur du permis à points. Enfin il a exhorté les entreprises à mettre en place des comités de sécurité routière pour faire le suivi des infractions commises par les flottes.

Le système des permis à points et ses conséquences sur la vie économique des entreprises

Avant le ministre, le DG de la DGTTC, Tiesse Lucien, le conseiller Technique du ministre chargé de la coordination de la sécurité routière, Étienne Kouakou et le DG de Quipux Afrique, Koné IBRAHIMA ont exposé sur le système du permis à points et ses conséquences sur la vie économique des entreprises.

Selon les collaborateurs du ministre des transports, la stratégie nationale 2021-2025 de sécurité avec ses mesures additionnelles à savoir le système de transport intelligent ( STI) et le permis à points viennent réduire le nombre d’accidents et de tués mais également permettre le changement de comportement du chauffeur qu’on engage.  Cela permet un meilleur suivi et une longévité des véhicules ; cela permet de réorganiser la gestion des flottes et enfin d’améliorer l’image de l’entreprise.

Étaient présents, une centaine de chefs d’entreprises, le directeur général de CCIF-CI Amaury Pourkier et M. Nicolas Houard, DG de SOGENA et 1er vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie français.

Sercom Ministère des Transports

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