Connect with us

Culture

Yamoussoukro : Le Roi du royaume Baoulé reçu par Nanan Boigny N’Dri III au domicile de Félix Houphouet-Boigny

Published

on

Nanan Maxime Kouadio de son nom de règne Nanan Kouakou Djè II, nouveau roi du royaume baoulé était au domicile de Nanan Houphouët-Boigny Boigny ce dimanche 11 août 2024 en prélude de de la grande réunion de la Chambre nationale des rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire qui se tiendra à Yamoussoukro ce lundi.


Il a été reçu a cette occasion par le petit-fils de Nanan Boigny, le chef canton des Akouè, Nanan Boigny N’Dri III, entouré par sa notabilité et plusieurs têtes couronnées.

Comme le dit l’adage, « l’histoire se répète toujours ». En 2018, c’était la reine des Baoulé, Nanan Akoua Boni II, Reine du Royaume de Walèbo qui avait été recu dans ce même palais présidentiel de Yamoussoukro, par le même chef canton des Akouè, Nanan Boigny N’Dri III, nom de règne du Ministre Gouverneur Augustin Thiam.
Nanan Kouakou Djè II, intronisé quatorzième roi du royaume baoulé le 17 juin 2024 succédait ainsi à Nanan N’Ga Tanou Monique.

Le Roi des Baoulé sejourne à Yamoussoukro depuis ce dimanche 11 août 2024 l’occasion de la cérémonie de son intronisation officielle à la chambre nationale des rois et chef traditionnels de Côte d’Ivoire ( CNRT) qui se tiendra le lundi 12 août 2024 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.

Après le décès de la reine Nanan Akoua Boni II, Nanan Maxime Kouadio est intronisé quatorzième roi du royaume baoulé le 17 juin 2024 avec pour nom de règne Nanan Kouakou Djè II. Il fait son entrée officielle à la chambre des rois et Chefs traditionnels.


Le royaume Baoulé (Baouléman) a été fondé au XVIIIe siècle par Nanan Abla Pokou au terme de l’exode qui l’a conduite de l’Asanteman jusqu’au centre de la Côte d’Ivoire. Baouléman signifie « pays (ou royaume) des Baoulés »

Christ Kémondé

Culture

Gagnoa/ Festival Gbagbadhê : Koné Ali met en lumière l’exploitation de la culture Bheté

Published

on

Du 23 au 25 août 2024, le festival Gbagbadhê a ténu en haleine les populations de divers horizons qui ont célébré la culture Bheté à travers danses, chants , contes et autres en relevant l’esprit de paix et de cohésion sociale gage de développement.

Ils sont venus des quatre coins de la Côte d’Ivoire pour célébrer la culture en pays Bheté dans une ambiance festive. La 4e édition du festival Gbagbadhê a été honoré par la présence de plusieurs personnalités administratives, politiques et coutumières pour donner un cachet particulier à la culture. Lancina Fofana, préfet de la région du Goh, préfet du département de Gagnoa a salué l’esprit de cohésion entre les peuples. Au-delà d’une manifestation festive, le Gbagbadhê se veut un creuset de paix et à féliciter les festivaliers quand on sait qu’auparavant, des vives tensions ont été constatés ça et là  » Je voudrais rendre hommage aux populations de Gagnoa qui ont tourné le dos à la belligerence et qui comprennent que le progrès n’a d’autres solutions que la stabilité  » a-t-il soutenu. Il a aussi salué le travail remarquable du comité d’organisation qui a pu rassembler les peuples de divers horizons. Le peuple wê, invité principal est venu avec une forte délégation de 34 chefs traditionnels, ainsi que la délégation de Daloa, Issa et Soubré pour apporter un cachet particulier à ce festival.

Koné Ali, président du comité d’organisation, a pour sa part rappellé le caractère économique, socio-culturel de ce festival pour la commune de Gagnoa. Selon lui, Gbagbadhê est une occasion de mettre en lumière le potentiel économique de la cité du fromager  » Gagnoa est une base culturelle insoupçonnée, c’est aussi un pôle économique que ce festival permet de mettre en lumière » a-t-il indiqué. Koné Ali s’insurge contre ceux qui pensent que la culture serait  » un parent pauvre » en rappelant de façon vigoureuse que la valorisation de nos us et coutumes participent à coup sûr au développement d’une région. Pendant des lustres l’on s’est beaucoup intéressé à d’autres secteurs qui engrangent certainement des dividendes sans tenir compte de la culture. « Notre combat pour perpétuer les valeurs culturelles de trouve dans le Gbagbadhê « , a-t-il martelé.

Le président du comité d’organisation du Gbagbadhê Festival s’est réjouit du fait que ce rassemblement culturel en pays Bheté a connu un franc succès. L’ innovation de la prochaine édition sera focalisée sur la jeunesse à travers des danses urbaine dans tous les quartiers. Cette action est une manière d’impliquer cette frange de la population à s’intéresser à la culture. Les lauréats ont reçu des prix dans divers activités du festival et des diplômes de participation remis aux différents partenaires et associations féminines qui ont marqué de leur emprunte à Gbagbadhê Festival.

Désiré Kouassé

Continue Reading

Culture

Yamoussoukro : Les cadres de Gourominankro ravivent la richesse de leur culture ancestrale

Published

on

Gourominankro, un village niché à une dizaine de kilomètres de la capitale politique et économique de la Côte d’Ivoire, Yamoussoukro, est devenu un modèle de préservation culturelle et de développement communautaire. Depuis plusieurs décennies, les cadres de ce village, regroupés au sein d’une mutuelle, s’efforcent de réaliser des projets d’utilité publique et d’autonomisation pour les jeunes et les femmes.

Le week-end dernier, du vendredi 16 au dimanche 18 août 2024, Gourominankro a été le théâtre d’un événement majeur : les « Journées Culturelles de Gourominankro ». Ces journées ont rassemblé les fils et filles du village autour de leurs racines pour célébrer leur riche patrimoine culturel. L’événement a été l’occasion de valoriser la culture traditionnelle à travers diverses activités, de promouvoir l’excellence, et de réfléchir sur les stratégies de développement du village.

Les temps forts de l’édition 2024 ont inclus des ateliers culinaires, des formations sur l’autonomisation des femmes, ainsi que des récompenses pour les meilleurs élèves et travailleurs. Les festivités ont également été marquées par des danses golis et d’autres rituels coutumiers, offrant un véritable spectacle de la culture locale. Ces journées ont permis aux cadres du village de se retrouver et d’échanger sur les perspectives de développement futur de leur communauté.

Lors de son discours, le président de la mutuelle de développement de Gourominankro, Ahuili Kouassi Hubert s’est félicité du succès de l’événement et de la mobilisation exceptionnelle des participants. Il a présenté un bilan des actions déjà réalisées, telles que la construction d’une cantine scolaire au sein du groupe scolaire du village, d’un centre de santé rural, et d’un logement pour l’infirmier et la sage-femme, pour un coût total de plus de 40 millions de francs CFA. Il a également évoqué un projet de lotissement et de logements sociaux destiné à offrir à chaque habitant de Gourominankro une habitation décente.

Ces journées culturelles ont bénéficié du parrainage de Sabbah Souheil, un opérateur économique de Bouaflé. Il a salué l’unité des cadres du village et leur engagement envers le développement de leur communauté. Souheil a exprimé sa volonté de soutenir la mutuelle dans toutes ses initiatives futures en faveur du bien-être des habitants de Gourominankro.

Les « Journées Culturelles de Gourominankro » ont ainsi été un succès, renforçant non seulement les liens entre les habitants, mais aussi la détermination de tous à préserver et à promouvoir leur culture tout en œuvrant pour le développement de leur village.

Christ Kémondé

Continue Reading

Culture

Côte d’Ivoire . Littérature, le Liban à l’honneur

Published

on

La cérémonie VIP de présentation de l’ouvrage poétique « Liban, Terre Sainte ! Ou les Beautés de l’Orient et de l’Occident », prix de la créativité 2024 de la fondation libanaise Naji Naaman se tiendra à Abidjan , dans les semaines à venir.

Dans le cadre de la présentation officielle de l’ouvrage de Philippe Tiémassa-Grey, Ambassadeur de Bonne Volonté du Grand Prix de Poésie Africaine d’expression française, le Prix pour la Paix au Liban sera décerné pour l’ensemble des efforts en faveur de la paix dans le pays du cèdre de Dieu en vue de contribuer, à la mobilisation de la communauté internationale pour une intervention active pour le retour de la paix dans ce pays historiquement grand.

« Liban, Terre Sainte ! Ou les Beautés de l’Orient et de l’Occident » est un hymne à la gloire de la femme libanaise, aux symboles historiques de la Phénicie ancienne, le Liban actuel.

Dans cet ouvrage préfacé par Noha Maroun, Docteur ès Lettres, enseignante de langue française et chercheuse à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, l’écrivain-poète magnifie, les grandes beautés de la femme du pays des cèdres de Dieu. À travers son cheminement artistique et au regard de l’histoire, il considère le Liban comme une Terre Sainte et éternelle.

Continue Reading

Actualité