Séguéla, Côte d’Ivoire – Le lundi 10 septembre 2024, une aide-soignante a été prise en flagrant délit de pratique illégale de la santé dans sa propre clinique. Les agents du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en collaboration avec la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS), ont rapidement réagi en ordonnant la cessation immédiate de ses activités.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre de l’Opération Zéro « clinique » illégale d’ici 2025, un vaste programme gouvernemental visant à éradiquer les établissements de santé clandestins à travers tout le pays. Le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a réitéré l’engagement du gouvernement à veiller au respect des normes sanitaires, dans l’objectif de renforcer le système de santé ivoirien.
Débutée le 8 septembre dernier, cette mission de la DEPPS s’étend sur les régions du Kabadougou, du Folon, du Worodougou, du Bagoué et du Bèrè, et devrait se conclure le 14 septembre 2024. Ces opérations, réalisées avec le soutien technique et financier du Fonds Mondial, visent à vérifier la conformité des établissements de santé et à fermer ceux qui fonctionnent sans autorisation. À ce jour, 24 des 33 régions sanitaires du pays ont déjà été visitées, avec des résultats encourageants.
En Côte d’Ivoire, seules les personnes habilitées, notamment les médecins et infirmiers d’État à la retraite, sont autorisées à ouvrir et gérer des établissements de santé privés. L’arrestation de cette aide-soignante à Séguéla témoigne de la détermination du gouvernement à faire respecter ces régulations et à protéger la population des dangers que représentent les pratiques médicales non réglementées.
L’État de Côte d’Ivoire reste résolu à atteindre son objectif de zéro « clinique » illégale d’ici 2025, une mission essentielle pour garantir un accès sécurisé et encadré aux soins pour tous.
Le président de la Fédération Nationale des Confréries Dozos de Côte d’Ivoire (FENACODOCI), Dosso Sory, a exhorté les chasseurs traditionnels à cesser la chasse, conformément au décret gouvernemental en vigueur. Ce message a été délivré lors d’une tournée de sensibilisation effectuée dans les localités de Divo et Guitry, du 26 au 29 septembre 2024.
Cette tournée avait pour objectif de sensibiliser les chasseurs et la population sur deux enjeux majeurs : la prévention de la variole du singe (MPox) et la promotion d’élections apaisées en 2025. Dosso Sory a rappelé à ses membres l’importance de ne pas céder aux manipulations politiques susceptibles de troubler la paix, en insistant sur le fait qu’ »un mort est de trop » en période électorale.
Outre cette sensibilisation politique, le leader des dozos a alerté sur la menace que constitue la variole du singe et a souligné l’importance du respect de l’interdiction de la chasse pour prévenir la propagation de cette maladie. Il a également encouragé les dozos à collaborer avec les forces de l’ordre pour garantir la sécurité et prévenir toute infiltration djihadiste dans le pays.
Cette tournée a été marquée par des interventions d’autorités sanitaires et de représentants gouvernementaux, notamment sur les élections et les droits de l’homme, soulignant l’engagement de la FENACODOCI dans la promotion de la paix et du bien-être des populations.
La FENACODOCI joue un rôle clé dans la réconciliation nationale, la lutte contre la déforestation et l’exploitation minière illégale, contribuant activement au développement de la Côte d’Ivoire.
À Korhogo, dans la capitale de la Région du Poro, du 3 au 4 octobre 2024, la Plateforme du Secteur Privé de la Santé en Côte d’Ivoire (PSPSCI), la Société financière internationale (Banque Mondiale/SFI) et les Institutions financières africaines et aux fabricants d’équipement médical d’origine (OEM) ont organisé un atelier sous l’égide du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique à travers la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS).
Cette assise s’inscrit dans le cadre du Programme pour l’Accès aux Équipements Médicaux en Afrique (AMEF) initié par la SFI/Banque Mondiale. Elle vise à faciliter l’accès des cliniques privées aux fonds devant leur permettre d’acheter des équipements médicaux.
À cette occasion, le Ministre Pierre Dimba de la santé a été représenté par la Directrice de la DEPPS.
FRANCHE COLLABORATION ENTRE LES PARTENAIRES AU DÉVELOPPEMENT ET LES MINISTÈRES DE LA SANTÉ D’AFRIQUE SUR CE PROJET
Sont actifs sur ce projet, la Banque mondiale à travers la Société financière internationale (IFC), la PSPSCI et les Institutions financières africaines et aux fabricants d’équipement médical d’origine (OEM), sous l’égide du ministère de la santésanté. Ce, pour permettre aux petites et moyennes organisations fournissant des soins de santé en Afrique de l’Est et de l’Ouest, plus particulièrement de la Côte d’Ivoire d’obtenir des prêts en monnaie locale pour acheter les équipements médicaux nécessaires à leurs activités. Pour mener à bien ce projet, deux établissements financiers ont été associés : les banques NSIA et BICICI.
LES OBJECTIFS GÉNÉRAUX ET SPÉCIFIQUES DE CE PROJET
Le programme pour l’Accès aux Équipements Médicaux en Afrique (AMEF), initié par la Banque mondiale à travers la SFI vise à améliorer la prestation des soins de santé en permettant aux hôpitaux, aux cliniques, aux laboratoires d’analyse et aux centres d’imagerie médicale d’acquérir des équipements afin d’améliorer la qualité et la fiabilité des soins de santé offerts à la patientèle.
À l’hôtel le Mont Korhogo, les acteurs du secteur médical ont épilogué sur les défis en matière de planification, d’acquisition et d’entretien des équipements médicaux puis sur les actions à entreprendre pour apporter une réponse pertinente à ces défis.
Ainsi de façon générale, cet atelier a permis de former les acteurs du secteur privé de la santé à l’accès au financement pour l’acquisition des équipements médicaux de qualité et fiables pour l’amélioration des prestations de soins de santé des populations.
Par ailleurs de façon spécifique, ces acteurs du secteur sanitaire privé ont été formés à l’accès au financement et à la Gestion de la trésorerie ; à la compréhension des conditions d’accès au financement pour l’acquisition des équipements médicaux.
LES RÉSULTATS OBTENUS À CETTE OCCASION
Plusieurs résultats ont été obtenus au cours de cette formation. Primo, tous les acteurs du secteur privé de la santé ont été formés à l’accès au financement et à la gestion de la trésorerie. Secondo, ils ont été formés sur les conditions d’accès au financement pour l’acquisition des équipements médicaux. In fine, les acteurs du secteur privé ont adhéré au programme de la Banque Mondiale (AMEF) pour l’acquisition des équipements médicaux de qualité et fiables, pour l’amélioration des soins de santé aux populations.
Ont été conviés à cet atelier, les Banques NSIA et BICICI, la CLINIQUE KAKOUMANI DE KATIOLA, le CENTRE MEDICAL ACID DE NIAKARA, l’HOPITAL BAPTISTE DE FERKESSEDOUGOU, le CENTRE MEDICAL SAINT LUC DE KOUTO , l’HÔPITAL BAPTISTE DE BOUNDIALI, le CENTRE DE SOINS SOKO DJIGUIYA, le CENTRE DE SOINS INFIRMIERS JERUSALEM DE BOUNDIALI, le CENTRE MEDICAL GROUPE DR FOFANA, le CENTRE MEDICAL JOSEPH ALLAMANO DE DIANRA VILLAGE, le CABINET DENTAIRE DE KORHOGO, la MATERNITE PRIVEE KENEYA, le CENTRE MEDICAL SICONAK, le CENTRE MEDICAL SADIO KONE, la CLINIQUE MEDICALE DES SAVANES, la CLINIQUE MÉDICALE EBENEZER, le CENTRE D’IMAGERIE MEDICAL DES SAVANES, la CLINIQUE DU 14, l’ONG CENTRE DE SANTE COMMUNAUTAIRE TCHEREGNIMIN DE BOUNDIALI, le PROSPECT, le CENTRE MEDICAL DE KOMBORODOUGOU, le CENTRE MEDICAL DE KOMBORODOUGOU NIAKARA, la PHARMACIE DU NORD DE KORHOGO, le SECRETAIRE ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS SECTION NORD, le SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION DES PHARMACIENS PRIVE SECTION NORD et la PHARMACIE DU PONT ANOUMANBO.
Lors d’une rencontre qui s’est tenue à la préfecture de région de Soubré, le jeudi 19 septembre 2024, les populations de la Nawa ont été exhortées à s’enrôler massivement pour la Couverture Maladie Universelle (CMU). Cette réunion, présidée par M. Konan Kouadio Ambroise, Secrétaire Général 1 de la préfecture, représentant le Préfet KOUAME BI Kalou Clément, Préfet de la Région de la Nawa et du Département de Soubré, a rassemblé plusieurs acteurs importants. Parmi eux, des responsables de la société civile, des chefs de communauté et des guides religieux.
Au cours de son intervention, le Secrétaire Général de préfecture a sensibilisé ses administrés à l’importance de l’enrôlement à la CMU, insistant sur les bénéfices pour leur bien-être ainsi que celui de leur famille. Il a détaillé les nombreux avantages de cette couverture, soulignant qu’elle permettra un meilleur accès aux soins de santé.
À sa suite, Mme Béliga Line Amane, Directrice Régionale de la Protection Sociale de la Nawa, a dressé un bilan de l’enrôlement dans la région. Selon ses propos, le taux de couverture de la Nawa s’élève actuellement à 45,28 %, ce qui représente 527 695 personnes déjà enrôlées. Elle a également mis en avant une innovation importante dans le processus : les personnes enrôlées recevront désormais leur carte CMU immédiatement après leur enrôlement, ce qui simplifie et accélère l’accès aux services de santé.
Pour conclure, M. Konan Kouadio Ambroise a appelé les chefs de communauté et les guides religieux présents à relayer cette information cruciale auprès de leurs administrés. L’objectif fixé est d’atteindre au moins 1,6 million de personnes enrôlées d’ici janvier 2025, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge sanitaire de la population.