Dans le cadre de la lutte contre la vente de produits périmés et prohibés, les autorités commerciales de Bouaké intensifient leurs efforts pour assainir les marchés locaux. Sous l’égide du directeur régional du Commerce et de l’Industrie de Gbêkê, Fadiga Mamadou, d’importantes saisies ont été effectuées au cours des trois derniers mois, totalisant près de 25 tonnes de produits. La valeur de ces saisies est estimée à environ 20 millions de francs CFA. Une conférence de presse a été organisée le mardi 17 septembre 2024 à la chambre de commerce et d’industrie de Bouaké pour présenter ces résultats aux médias. Les produits saisis sont principalement composés de sucreries, tels que des bonbons, biscuits et boissons, représentant environ 40 % du total des produits interceptés.

Ces opérations ont été le fruit des contrôles quotidiens effectués par les agents du ministère du Commerce, visant à protéger la santé publique et à maintenir des marchés propres et conformes aux normes. Lors de cette conférence, le directeur régional du commerce, Fadiga Mamadou, a souligné que cette importante saisie est le résultat des contrôles quotidiens effectués par les agents du ministère : « Afin de lutter contre la prolifération et la commercialisation des produits périmés, nos agents ont, au cours des trois derniers mois, procédé à la saisie de plusieurs produits périmés dans les différents marchés. Cela a été possible grâce au contrôle permanent des agents contrôleurs. Ces saisies visent à garantir une alimentation saine aux populations mais aussi à assainir les marchés et grandes surfaces de la région. Ces produits sont majoritairement composés de sucreries et de friandises. Au total, nous avons saisi environ 25 tonnes de produits pour un montant estimé à environ 20 millions de francs », a-t-il annoncé.

Poursuivant, il a invité les commerçants à respecter les normes et lois qui régissent le secteur du commerce. Il a également appelé les populations à la vigilance lors de leurs achats : « Nous invitons les commerçants et opérateurs à ne pas commercialiser les produits périmés et prohibés. J’invite les commerçants à rationner leurs commandes, car ce sont souvent les produits invendus qui se périment rapidement. Nous les encourageons donc à respecter les règles et lois qui régissent l’activité commerciale, sinon ils s’exposent à des sanctions, qu’elles soient transactionnelles ou pénales. Par ailleurs, nous leur demandons de contacter nos services s’ils ont des produits périmés afin que nous puissions les retirer du marché ensemble. Car si cette situation perdure, nous passerons à la répression. Les produits périmés saisis seront incinérés la semaine prochaine. Toutefois, je salue la bonne foi des commerçants, car c’est grâce à leur collaboration que nous avons obtenu ces résultats. Je demande donc aux populations de faire preuve de vigilance lors de leurs achats », a-t-il conseillé.

Au nom de la directrice régionale de la santé, le chef de service de la surveillance, du suivi et de l’évaluation de la direction régionale de la santé, Dr Coulibaly Issouf, a présenté les risques de la consommation de produits périmés sur la santé : « La consommation de produits périmés présente plusieurs risques de maladies. En effet, cela représente des risques cancérigènes, infectieux et métaboliques. La consommation de produits périmés peut entraîner plusieurs maladies comme le cancer, l’obésité, le diabète, la maladie du foie gras et bien d’autres. J’invite donc les populations à consommer des produits sains, à faire du sport et à manger beaucoup de fruits. Je les invite également à visiter les centres de santé pour mieux s’informer », a-t-il conseillé.

Prince Koffi

Pour mieux renforcer la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la solidarité, un brunch interethnique sera organisé à Bouaké. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse, le lundi 16 septembre 2024, dans un hôtel de la ville. Cet événement majeur en faveur de la paix et de la solidarité aura lieu le samedi 2 novembre 2024, à Nimbo, au restaurant Boss Club (ex-Legend Club). En plus de promouvoir les valeurs sociales, ce brunch vise à valoriser la culture ivoirienne à travers la gastronomie et les danses traditionnelles. Plusieurs activités seront proposées, notamment une ambiance musicale, des concours, des buffets avec une diversité gastronomique des différentes régions, des danses traditionnelles et une tombola dont le vainqueur remportera un billet d’avion Bouaké-Abidjan ou Abidjan-Bouaké.

À cette occasion, la promotrice de l’événement, Ouattara Anicette, a expliqué les raisons qui motivent l’organisation de cet événement : « L’idée qui m’a motivée à organiser ce brunch interethnique est de rapprocher les communautés d’ici et d’ailleurs. L’objectif est de consolider les relations humaines entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire afin de promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble. Nous voulons rassembler les populations autour d’un idéal qui est la paix », a-t-elle déclaré.

Poursuivant, elle a invité les populations et les différentes communautés à s’approprier l’événement : « Vu que le nombre de places est limité, j’encourage et j’invite toutes les populations à s’inscrire massivement. Les inscriptions s’ouvrent dès aujourd’hui. À l’issue de cet événement, les participants auront appris beaucoup de choses sur les différentes cultures de la Côte d’Ivoire. Ce brunch est un moment de promotion de la culture ivoirienne, mais aussi de vulgarisation de nos us et coutumes pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-elle ajouté.

Prince Koffi.

À l’approche des élections générales de 2025, Sesse Koffi, coordinateur régional des enseignants du PDCI-RDA pour le Haut-Sassandra, a lancé un appel urgent à l’attention du Haut Représentant du parti du district du Sassandra-Marahoué , l’honorable Jean Likane Yagui.

Lors d’une déclaration ce vendredi 13 septembre 2024, il a souligné l’importance de ne pas créer de divisions au sein du parti, en particulier parmi les enseignants, un groupe clé dans la mobilisation des électeurs.

« La cohésion est essentielle pour assurer la victoire en 2025, » a affirmé Sesse Koffi.

Il a rappelé que les enseignants jouent un rôle crucial, non seulement dans la sensibilisation des populations mais également dans la diffusion du message du parti à travers tout le district, notamment en milieu rural. Pour cette raison, il appelle à ce que le Haut Représentant prenne des mesures pour garantir une inclusion totale des enseignants dans les stratégies politiques et les initiatives du parti.

« Il est crucial que le Haut Représentant ne crée pas de fracture parmi les enseignants, mais qu’il œuvre à renforcer la solidarité et la cohésion au sein de notre région. Nous devons travailler main dans la main, car les enseignants sont une force incontournable, » a-t-il insisté.

Sesse Koffi a aussi exprimé des préoccupations sur le manque de considération des enseignants dans certaines décisions régionales. Il a déploré leur exclusion des activités stratégiques récentes et souligné l’importance de leur rôle, qui reste parfois sous-estimé. « Nous sommes sur le terrain, nous connaissons les réalités des électeurs, mais notre contribution n’est pas toujours valorisée comme elle le devrait, » a-t-il ajouté.

Koffi exhorte le Haut Représentant à engager un dialogue constructif avec les enseignants pour maximiser l’efficacité du parti lors des prochaines élections. Il appelle également à une meilleure implication des enseignants dans les processus décisionnels dès maintenant, et pas seulement durant les campagnes.

« Nous avons beaucoup à offrir en termes d’expérience et de proximité avec les populations. Cette expertise doit être mise à profit, » a-t-il plaidé.

Le message de Sesse Koffi se veut une invitation à l’unité et à la collaboration, rappelant que le PDCI-RDA a toujours été un parti de dialogue. « Nous devons nous réunir pour discuter des enjeux futurs, et le Haut Représentant doit être le garant de cette unité. »

En conclusion, il a réitéré que la victoire du PDCI-RDA en 2025 ne serait possible que si tous les acteurs du parti travaillent ensemble.

Natacha kouakou