La salle des fêtes de Sofitel hôtel Ivoire était archicomble ce mercredi 13 novembre 2024. Pour cause , plusieurs personnalités politiques ivoiriennes et africaines, hommes d’affaires et enseignants venus de toutes les contrées du continent recevaient leurs distinctions lors d’une double cérémonie organisée par le centre de valorisation professionnelle de Tunis(CVPT). Il s’agissait d’une part de la remise des diplômes aux promotions 2021-2022 de cette prestigieuse institution et d’autre part de la distinction au grade de Docteur Honoris Causa pour des personnalités ayant qualitativement et positivement impacté leur domaine de compétences.
À cette occasion, Meambly Evariste, président des deux promotions et porte-parole des récipiendaires a lancé un message à l’élite africaine.
« Ensemble ou individuellement, relevons le défi de voir nos pays et notre continent réussir et exceller dans nombreux domaines pour le bien-être de nos sociétés ».
En présence de plusieurs anciens Premiers Ministres africains, et des ministres Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement ivoirien, du ministre tchadien des communications, de l’économie numérique et de la digitalisation de l’administration, Dr Boukar Michel, des diplômes ont été remis aux personnalités ayant subi avec brio les programmes de formation du Centre de Valorisation professionnelle de Tunis(CVPT). Président des promotions 2021, 2022 et 2023, Evariste Meambly, PDG du Groupe Meambly Holding lors de son adresse a loué le courage et la vision de M. Jean Marie Koné, homme d’affaires prospère en Côte d’Ivoire, qui a tout laissé pour s’engager dans l’aventure du Centre de Valorisation Professionnelle de Tunis. Une vision qui permet à plusieurs cadres africains et hommes politiques de continuer à apprendre au plan universitaire. Ainsi, des personnalités comme Charles Blé Goudé, leader de parti politique, Alain Lobognon, ancien ministre, Me Ndri Claver, avocat de renom, le Sénateur Inbassou Ouattara pour ne citer que ces derniers ont choisi de se perfectionner dans plusieurs domaines. Après des années de formation et de pratique, toutes ces personnalités ont enfin reçu leurs parchemins. Le porte-parole des récipiendaires, Meambly Évariste poursuivant a salué le pouvoir de la résilience de tous ces hommes et femmes récipiendaires des diplômes du CVPT. Pour lui, cet accomplissement est le signe d’un engagement indéfectible dans la recherche et la formation. « Nous avons su relever nombres de défis», en alliant théorie et pratique pendant la formation, a-t-Il souligné à l’endroit de ses camarades de promotion non sans avoir rendu un vibrant hommage aux différents formateurs du CVPT. Le patron du Groupe Meambly se dit reconnaissant d’appartenir à une communauté intellectuelle stimulante. « Incarnons le changement et continuons à être les ambassadeurs du savoir acquis à la CVPT dont la fréquentation est un symbole de culture et d’accomplissement» a-t-il conseillé à ses condisciples. Plusieurs personnalités issues de différents pays ont été faites Docteurs Honoris Causa lors de cette cérémonie de remise de diplômes. l’ex-premier ministre centrafricain Henrie-Marie Dondra porte-parole de ces derniers s’est dit fier d’avoir été distingué avec autant de personnalités africaines. Il leur a recommandé l’exemplarité continue pour rester des modèles aux yeux des populations africaines. Dans son adresse, il a relevé que les personnalités distinguées étaient suivies dans leur quotidien. C’est donc à la suite d’une sélection rigoureuse qu’elles ont été choisies. Le Centre de Valorisation Professionnelle de Tunis est une école qui offre une variété de programmes digne d’une institution d’enseignement, avec une expérience d’apprentissage personnalisée En plus des différents Masters, il va ouvrir une formation Doctorante avec un Doctorat of Business Administration ( DBA). Les différentes étapes de cette formation doctorante ont été présentées par l’une des formatrices du CVPT. Appelé au aussi « L’école des patrons », le CVPT est devenu la destination privilégiée de plusieurs africains accomplis mais qui entendent se mettre à niveau avec les nouveaux challenges de formation.
Dix (10 ) cliniques illégales dites « cliniques Bana Bana » ont reçu le 25 novembre dernier, des avis de fermeture immédiate par les agents du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle exerçant à la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS), dans la Région des Grands Ponts, précisément à Grand-Lahou et à Dabou.
Dans le District Sanitaire de Grand-Lahou, 8 Établissements Sanitaires Privés (ESPr) de premier Contact de soins de bases que sont l’Infirmerie Privée la Grâce, l’Infirmerie Privée Grâce Divine, l’Infirmerie Privée les Petits Anges, l’Infirmerie Privée de soins Dallas, l’Infirmerie Privée du marché, l’Infirmerie Privée Roc de N’zida, le Centre Médical de Nzida fin goudron et le Centre de soins de Gourosso sont concernés par cette mesure rigide.
À Dabou, le Centre médico-social la Palmeraie et l’Infirmerie Gloire ont également été frappés par cette même sanction.
Les raisons de leur fermeture sont entre autres, l’absence d’autorisation d’ouverture et d’exploitation, personnel non qialifié, local insalubre, mauvaise gestion des déchets sanitaires et absence de securité incendie.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’opération zéro « clinique » illégale d’ici 2025 en Côte d’Ivoire qui est une initiative du Gouvernement réalisée par le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture universelle à travers la DEPPS. Ainsi, avec l’appui du Programme de Santé Nutrition et de Développement de la Petite Enfance pour la couverture universelle de la santé (PSNDPE) de la Banque mondiale, la DEPPS a intensifié ses missions de contrôles dans les établissements sanitaires privés dans les différentes régions sanitaires que compte la Côte d’Ivoire avec succès, du fait de la franche collaboration des autorités administratives et de la bonne perception de l’opération par les populations locales. Débutée le 24 novembre dernier pour prendre le 30 novembre prochain, cette mission d’assainissement du secteur de la santé privée se déroule concomitamment dans les Régions des Grands Ponts et du Gboklè.
La cérémonie de remise de kits AGER aux femmes guéries de la fistule obstétricale s’est tenue le jeudi 21 novembre 2024, au District sanitaire de Gagnoa. Ces dons offerts par les partenaires techniques et financiers, permettrons aux bénéficiaires qui ont fait preuve de résilience et de courage, d’êtres autonomes financièrement.
La fistule est une lésion la plus dangereuse susceptible de survenir au cour d’un long accouchement. Ceci se caractérise par une perforation entre le vagin et/ou le rectum où sort l’urine à profusion entraînant de forte odeur. Cette pathologie degrade la femme à telle enseigne qu’elle est non seulement répudiée par sa famille, mais aussi marginalisée dans la société. La pratique Africaine traitait souvent les femmes atteintes de cette maladie dite honteuse de sorcière. L’ arrivée de l’Agence Coréenne de Coopération internationale ( KOICA) avec l’appui de l’UNFPA en partenariat avec le ministère de la santé de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, des agents de la santé ont été formés afin d’apporter assistance aux femmes atteintes de cette maladie. Plusieurs femmes ont subi des interventions chirurgicales et sont guéries de la fistule obstétricale, notamment celles de Gagnoa aux nombre de 12, formées durant trois mois, ont reçu des kits AGER ( activités génératrices de revenus). Mme Dagri Yvette Suzanne de l’AIBEF San Pedro a indiqué qu’en plus de kits, une somme de 50000F a été mise à leur disposition dans le but de démarrer les activités de leur choix. » Nos partenaires sillonneront les différents sites des bénéficiaires pour faire une évaluation et les encourager à s’insérer dans le tissu social » a-t-elle fait savoir. Mme Dagri a soulevé une inquiétude sur le financement de cette opération l’année prochaine dans la mesure où l’on a du mal identifié les femmes atteintes de la fistule obstétricale. » Beaucoup sont nos sœurs cachées dans les confins du pays qui ont du mal à se présenter à nous du fait d’avoir honte de contracter cette maladie « , a-t-elle relevé. Selon elle, une phase de sensibilisation doit être menée à cet effet pour atteindre un objectif conséquent dans le but de maintenir le principal bailleur de fonds.
Boukalo Célestin directeur départemental de la santé Gagnoa 1 a remercié les partenaires techniques et financiers pour le travail abattu durant les phases d’opérations gratuites administrées aux femmes malades. Il les a exhorté de fréquenter les centres de santé pendant les consultations prénatales et postnatales. Dr Boukalo a relevé les causes de la fistule obstétricale qui sont entre autres, les mutilations génitales, les mariages précoces des jeunes filles ainsi que les pratiques traditionnelles des matrones. » Mes chères sœurs, lorsque vous êtes en travail, ne buvez pas le kaolin des matrones pour forcer l’accouchement. Cela entraîne une déchirure de l’utérus où l’enfant doit passer. Ce qui occasionne de facto un trou pour en faire la fistule. Certes, il peut avoir des accouchements difficiles du fait de la grosseur de l’enfant. Nos sages femmes sont là pour vous accompagner parce que l’accouchement est tout à fait naturel. On peut accoucher tranquillement lorsque vous aller fréquenter le centre de santé « , a-t-il indiqué. Relevant que le département de Gagnoa a plus de 80 centres de santé proches des populations de 5 km avec un personnel qualifié en la matière.
Le sous-préfet de Galebré, Camara Dayiri Marie Clémence, représentant le préfet de la région du Goh, président de la cérémonie a affirmé que la fistule obstétricale est une pathologie méconnue, avec un impact dévastateur sur la vie des femmes qui en souffrent. Au delà de la lourdeur physique, elles subissent l’exclusion sociale, la stigmatisation. Mais grâce aux efforts des bailleurs de fonds et des personnels techniques de la santé, » ces femmes que nous célébrons ont pu êtres soignées et réhabilitées. Aujourd’hui, elles sont accompagnées des kits qui leur permettront d’entreprendre ». Elle a aussi salué la résilience et le courage de ces femmes car un nouveau chapitre s’ouvre dans leur vie. Un chapitre marqué par la dignité retrouvée, l’autonomie économique locale, et une contribution active au développement de la communauté. C’est pourquoi, elle a encouragé les bénéficiaires à faire bon usage des dons « qui vous seront fait. Ils doivent entraîner pour vous, un nouveau départ. L’ épreuve de la fistule peut être surmontée et une douleur peut être transformée en force ». Désormais ces femmes seront le pilier économique de leur famille.
Le Centre de Premier Secours de la Croix-Rouge de Vavoua a été fermé dans le Haut-Sassandra, courant la semaine du 4 au 8 novembre dernier, par le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle à travers la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS).
En effet dans un rapport de fin de mission présenté le vendredi 8 novembre 2024 au Préfet du Département de Daloa par la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS), les collaborateurs du Ministre Pierre Dimba ont indiqué que ce Centre a été fermé immédiatement pour hygiène insoutenable, personnel non qualifié et pratique illégale de la santé.
Notons que du 3 au 9 novembre dernier, une mission de 7 équipes de la DEPPS a été déployée concomitamment dans les Régions du Haut-Sassandra et de la Marahoué, pour assainir le secteur de la santé privée, dans le cadre de l’opération zéro « clinique » illégale en Côte d’Ivoire d’ici 2025.
L’opération zéro « clinique » illégale d’ici 2025 en Côte d’Ivoire est une initiative du Gouvernement réalisée par le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture universelle à travers la DEPPS. Avec l’appui du Programme de Santé Nutrition et de Développement de la Petite Enfance pour la couverture universelle de la santé (PSNDPE) de la Banque mondiale, la DEPPS a intensifié ses missions de contrôles dans les établissements sanitaires privés dans 33 régions sanitaires que compte la Côte d’Ivoire avec succès, du fait de la franche collaboration des autorités administratives et de la bonne perception de l’opération par les populations locales.