Depuis son lancement le 3 février 2023, c’est tout le personnel du cabinet et des structures sous tutelle et rattachées du ministère des transports qui est en branle aux côtés des forces de l’ordre dans le cadre de la semaine nationale de sécurité routière à Abidjan et intérieur du pays. Un véritable corps à corps qui s’avère pour l’instant payant pour le ministre des transports Amadou Koné au vu des réactions des usagers.
Abidjan-Lundi 6 février 2023. En plus de sensibiliser, conseiller et interpeller les usagers de route, les bénévoles du ministère des transports et les forces de l’ordre distribuent des dépliants informant sur les mesures sécuritaires déployées, notamment la limitation des vitesses, le port de la ceinture, le téléphone au volant et les amendes afférentes . « Nous avons sillonné avec les médias, plusieurs gares de taxis, Woro woro, gbaka et autocars ce lundi dans la commune de Yopougon pour sensibiliser les chauffeurs sur le respect des règles de sécurité routière. Nous avons distribué à côté de cela des gadgets, tee-shirts et casquettes avec des slogans qui appellent au respect de ces mesures. Nous avons visité les points de contrôles tenus par les forces de l’ordre dans le cadre de l’opération de la semaine de sécurité routière. Notamment à la Gesco et sur l’autoroute du nord. Et partout nous avons constaté une bonne collaboration entre les forces de l’ordre et les agents de la PSSR et l’OSER ainsi que ceux de la direction régionale du transport (DR) qui sont les structures du ministère des transports » a rapporté M. Samou Diawara, directeur de communication et relations publiques du ministère des transports ce lundi 6 février 2023.
« On ne savait pas que cela allait mobiliser autant de monde. Partout on voit des policiers, des gendarmes qui eux-mêmes distribuent des prospectus pour nous sensibiliser » fait remarquer Yaya Mohamed, un chauffeur de taxi communal à Yopougon. « Moi je ne suis pas chauffeur, je ne sais pas pourquoi on me donne les flyers pour lire » s’interroge un passager de Gbaka. Pour Samou Diawara et son équipe de bénévoles, le tout monde est concerné. Le passager a le devoir d’interpeller le chauffeur des risques qu’ils encourent tous en cas de non respect des règles de sécurité routière et de conduite. C’est donc de la responsabilité de tous. Voilà pourquoi tout le monde doit s’approprier cette campagne de sensibilisation et faire respecter toutes les mesures sécuritaires nécessaires.
Un corps à corps payant
Occupation du terrain et des médias avec des émissions télé et radio, le tout repris dans la presse, rien n’est laissé de côté pour atteindre le maximum de personnes. Un corps à corps qui devrait payer pour le ministre Amadou Koné qui traduit ainsi la politique du Gouvernement avec pour objectif de non seulement responsabiliser les acteurs du transport mais faire baisser le nombre d’accidents et de tués de 50% d’ici 2030.
Après l’annonce officielle de la tenue de la prochaine édition de la Journée Nationale de la Paix, du Pardon et du Souvenir prévue le 15 novembre 2023 à Bouaké le samedi 25 mars aux forces vives de Gbêkê à la préfecture de Bouaké, en présence du ministre, député de Bouaké commune Amadou Koné, le ministre ivoirien de la réconciliation et la cohésion nationale Kouadio Konan Bertin ( KKB) a rencontré l’organisation du forum des confessions religieuses et prié avec les fidèles musulmans à la grande mosquée de Bouaké. Ce dimanche 26 mars, KKB et Amadou Koné ont pris part à la messe chrétienne à la cathédrale Notre-Dame de Bouaké . Ils en ont profité pour passer l’annonce. « Nous comptons sur la pleine contribution des religieux pour la réussite de cette journée qui vient consolider la paix à Bouaké » a dit KKB.
Le ministre ivoirien de la réconciliation et la cohésion nationale Kouadio Konan Bertin est à Bouaké depuis vendredi 24 mars 2023 pour annoncer l’organisation prochaine de la journée nationale de la paix, du pardon et du souvenir qui aura lieu à Bouaké le 15 novembre prochain . Pour donc réussir cet événement dira-t-il à sa sortie d’une messe chrétienne ce dimanche 26 mars à la cathédrale Notre-Dame de Bouaké en compagnie du ministre Amadou Koné, député de Bouaké commune, il faut rencontrer toutes les forces vives de la région de Gbêkê, afin de trouver son contenu de façon collective. « Ce matin nous sommes venus prier avec nos frères catholiques à qui nous avons confié le projet pour qu’ils le mettent en prière. Et nous comptons sur l’implication personnelle de Monseigneur Paul-Simeon Ahouanan Djro, Archevêque Métropolitain de Bouaké et ancien membre de la CONARIV( commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011, ndlr) » a dit KKB.
« Bouaké attendait cette journée »
Il n’est pas surprenant pour le ministre Kouadio Konan Bertin de se rendre compte que les populations de Bouaké attendaient impatiemment cette journée consacrée à la paix et au pardon au regard de la forte mobilisation des cadres, des élus, des jeunes, des femmes, des guides religieux et du corps préfectoral au cours de son séjour. « Je suis heureux de constater un tel enthousiasme des populations de Bouaké dans toute sa diversité. Bouaké a toujours été un peuple paisible. Bouaké amoureuse de paix a connu une parenthèse qui s’est vite refermée. Je suis donc heureux de rendre compte au chef de l’Etat qui se bat au quotidien pour raffermir les liens de solidarité, de paix et de cohésion entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire » a conclu Kouadio Konan Bertin.
Il est prévu plusieurs autres Audiences à la préfecture de Bouaké ce même dimanche 26 mars 2023 afin d’être sûr que tout le monde a eu l’information.
Côte d’Ivoire: Bouaké accueillera la 26e édition de la Journée Nationale de la Paix, du Pardon et du Souvenir le 15 novembre prochain (Kouadio Konan Bertin)
Après Yamoussoukro en 2021 et Duekoué en 2022, la ville de Bouaké a été choisie pour abriter les festivités marquant la 26e édition de la célébration de la journée nationale de la paix, du pardon et du souvenir le 15 novembre prochain. L’annonce a été faite le samedi 25 mars 2023 par le ministre de la réconciliation et la cohésion nationale Kouadio Konan Bertin dit KKB aux populations réunies à la salle de conférence de la préfecture de Bouaké. Il avait à ses côtés le ministre des transports Amadou Koné, député de Bouaké commune.
« Je suis venu annoncer aux populations que la ville de Bouaké a été choisie par le ministère de la réconciliation et la cohésion nationale pour abriter la prochaine édition de la Journée Nationale de la Paix, du Pardon et du Souvenir. A la demande du chef de l’Etat, tous les ivoiriens doivent s’approprier ce processus, accepter d’aller à la réconciliation et au Pardon. Nous voyons cette ville qui renaît avec les efforts conjugués de l’ensemble des cadres et élus mais surtout avec la présence du ministre Amadou Koné…Tous ces efforts déployés au quotidien pour que Bouaké redevienne une ville paisible. Cette journée de la paix, du Pardon et du Souvenir viendra donc consolider tous ces efforts de paix et de cohésion que nous observons grâce à la vision et à la politique du vivre ensemble du président de la République Alassane OUATTARA » a annoncé KKB à la fin de la rencontre avec les forces vives de Bouaké, ce samedi 25 mars 2023 à la préfecture en présence du ministre Amadou Koné, du maire et du secrétaire général de préfecture représentant le préfet de région, préfet du département de Bouaké, Tuo Fozie.
Amadou Koné : « Nous sommes à votre disposition et mettrons tout en œuvre pour maintenir la paix, la cohésion et la sécurité à Bouaké »
Le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, par ailleurs député de Bouaké commune a salué cette annonce et a remercié le ministre de la réconciliation et la cohésion nationale pour le choix de Bouaké pour abriter cet important événement. « Cette ville a connu les crises successives survenues en Côte d’Ivoire. Et depuis, Bouaké attendait cette journée de paix(…) Avec le maire, le préfet, le ministre Gouverneur et le forum des confessions religieuses, nous mettrons tout à disposition pour que le 15 novembre soit un succès » a promis Amadou Koné. Pour le député de Bouaké commune, la consolidation de la paix et la cohésion nationale doit aller au-delà de la simple journée de célébration. Un forum national pourrait permettre aux acteurs politiques et forces vives du pays de mettre tous les problèmes qui entravent à la paix sur la table. Un suivi permanent devrait constituer le baromètre pour la célébration de la paix véritablement retrouvée.
Bientôt des Assises de la paix et la Cohésion nationale
Dans cette veine, le ministre KKB a fait savoir que des consultations sont faites avant la tenue de la journée nationale de la paix. D’ailleurs une délégation du ministère restera à Bouaké pour des séances d’écoutes. Il en a profité pour annoncer l’organisation des Assises Régionales de la Cohésion avec l’appui des directeurs régionaux de la réconciliation et la cohésion nationale.
Le ministre Kouadio Konan Bertin qui séjourne tout le week-end à Bouaké se rendra ce samedi à la grande mosquée de Bouaké et le dimanche 26 mars à la grande cathédrale de Bouaké pour passer le message et communier avec les fidèles musulmans et chrétiens. Il sera accompagné par le ministre Amadou Koné qui a décidé de prolonger son séjour dans la région après la visite de travail du Premier ministre Achi Patrick.
Les membres de l’ONG « Divine femme » regroupant les femmes de communautés chrétiennes ont suivi une formation sur l’entrepreneuriat, samedi 25 mars 2023, au siège de la communauté mère divine d’amour sis au quartier commerce de Gagnoa. Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités que compte mener l’Ong en vue de rendre ces femmes autonomes, faire grandir leurs différentes activités pour parfaire les revenus substantielles. » Nous sommes d’une communauté chrétienne et au delà de la prière, nous voudrions que les femmes puissent se prendre en charge, qu’elles soient motivées et porteuses de création d’entreprise » A indiqué Mme Kouakou Marthe, présidente de l’ONG ‘ Divine femme » qui encourage ses membres à faire des projets afin qu’on puisse les accorder des prêts remboursables pour élargir leur champ d’action en matière d’entreprise. C’est dans cette optique que Me Lekpo Guedé Serges, agent d’affaire judiciaire près du tribunal d’Abidjan, consultant en investissement et entrepreneuriat, auteur de l’ouvrage « investir en Côte d’Ivoire carrefour des entreprises », a édifié ces femmes sur les techniques de l’entrepreneuriat. Selon lui, l’argent n’est pas traduit directement dans une activité. Le plus important est d’écrire un projet, le corriger chaque fois de sorte que lorsqu’on le met en exécution, il devient automatiquement une activité, cela ne relève plus d’un handicap. Dans ce cas l’activité devient solide avec le fond d’investissement prévisionnel mis en place pour faire ses affaires. Dans la gestion de l’entreprise intervient plusieurs domaines essentiellement important notamment la trésorerie, le monde environnemental d’autant plus que l’endroit où l’on doit exercer son activité soit saint, loin des odeurs nauséabondes, il faut que la sécurité soit de mise, la population doit être au goût de l’activité menée, enfin mettre en place une technique de marketing en recevant les clients dans la courtoisie, un sourire qui n’a rien à voir avec la convoitise et la séduction. Il est aussi impérieux de fidéliser sa clientèle en lui faisant des faveurs à travers les les petites réductions . Pour réussir cette approche d’entreprendre, le conférencier à insister sur la rigueur et la non complaisance. » Mes chères sœurs je vous interdit de vous familiariser avec les clients. Il ne faut pas puiser dans les fonds de l’entreprise pour affecter cet argent à une dépense qui ne rentre pas dans le cadre de l’exploitation ». A-t-il conseillé. Les femmes venues assister à cette formation sont réparties satisfaites et ont promis mettre en exécution tout ce qu’elles ont retenues pour réussir leurs activités. Quant à Madame Kouakou Marthe, présidente de l’ONG « Divine femme « , elle invite toutes ses sœurs de la région du Goh et à travers toute la Côte d’Ivoire de sortir de la timidité et a épousé l’ère de l’entrepreneuriat en se formant afin de faire prospérer leurs activités.