La semaine 6 mai dernier, l’esplanade de la sous-préfecture de Toumodi a servi de cadre pour le lancement de la 1ère édition du Carnal de la Nouvelle Igname Toumodi 2023. En effet, partant d’un constat au niveau des cultivateurs et agriculteurs en pays baoulé, les promoteurs de cette nouvelle structure dite CNIT qui entend s’imposer comme une institution s’élancent dans une vaste campagne pour mentionner l’importance capitale de l’igname aussi bien dans l’auto-suffisance alimentaire que dans la vente. Kouassi Mougnin Charles un des promoteurs a fait la déclaration suivante lors de son speech: » Nos jeunes font de très petits champs qui n’atteignent même pas 1hectare.
Comment peuvent-ils couvrir l’année en matière de nourriture. Problème? C’est pourquoi dans la région du Bélier, la famine bat son plein. De ce constat, nous nous sommes dits que si un jeune pouvait faire 1 hectare, 2 hectares ou même 3 hectares, on pourrait être auto-suffisant en culture vivrière, consommer et aussi vendre l’igname. Les gens pensent que la culture de l’igname ne nourrit pas son homme. Je dis que c’est archi faux. Vous faîtes les plantations de cacao à plus de 2, 3 hectares. Faîtes en autant pour les champs d’ignames. Tu peux vendre 2 hectares et après utiliser l’hectare qui reste pour prévoir la culture de l’année prochaine. Voici où nous avons tiré notre source d’inspiration. Partant, nous instituons à partir de ce jour cet évènement à caractère départemental et régional. » Prenant la parole pour officialiser le lancement de la 1ère édition du Carnaval de la Nouvelle Igname Toumodi 2023, Pokou Yannick un des responsables de cette entité a dit ce qui suit: » Au pays baoulé, la culture de la nouvelle igname symbolise la fin d’une culture et annonce une nouvelle année. Au pays baoulé, la fête des ignames est » Notre 1er Janvier « . C’est la fête de la nouvelle année. » Il faut signaler que la loge officielle était occupée par la 4ème adjointe au maire de Toumodi qui était entourée d’autres personnalités dont le mandant du préfet de région, préfet du département de Toumodi N’Guessan Germain.
» C’est un événement culturel capital qui contribue au renforcement du leadership de notre pays. »
Les lampions se sont éteints sur la 13ème édition du Salon International du Livre d’Abidjan. Pour faire le point, nous avons rencontré le premier responsable de cette vitrine qui s’assimile désormais à un grand rendez-vous littéraire International. Ici, le commissaire général Félix Ange N’dakpri a mentionné les opportunités qu’offre le SILA, s’est attardé sur son parcours dans cette structure en soulignant les temps forts qui l’ont marqués avant d’envisager qualitativement l »avenir de cette structure. Le Salon international du livre d’Abidjan offre de nombreuses opportunités en tant que vitrine pour promouvoir l’industrie nationale et internationale de l’édition, du livre et de la lecture. Cet important rendez-vous littéraire qui se tient chaque année au mois de mai est programmé dans l’agenda international des manifestations littéraires. C’est un événement culturel capital qui contribue au renforcement du leadership de notre pays. Lorsqu’en une semaine, vous recevez des représentants provenant d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Europe, d’Amerique et d’Asie, vous enregistrez plus de 110 000 visiteurs et près de 80 millions de francs CFA d’achat de livres, vous convenez avec moi que ces données statistiques et chiffres sont édifiants.
Sous la houlette et l’encadrement des doyens et pionniers de l’édition ivoirienne, Venance Kacou, PDG des Éditions CEDA, Commissaire général du SILA, et Mariam Sy Diawara, PDG du Groupe Univers, Présidente de l’Assedi, j’ai débuté mes premiers pas au SILA en 2002 en qualité de Secrétaire général. J’ai eu le temps d’apprendre à leurs côtés avant d’être élu Président de l’Assedi en 2008 puis nommé Commissaire Général du SILA en 2015 par l’Ambassadeur Maurice Bandaman, alors Ministre de la Culture et de la Francophonie. De mémoire, trois temps forts m’ont marqué depuis lors : de 2000 à 2004, la phase de lancement du SILA avec ses notes d’espoirs et d’espérance ; de 2004 à 2012, la phase de sommeil, d’arrêt obligatoire du SILA du fait de la crise politico-militaire qui a déchiré et endeuillé la Côte d’Ivoire ; de 2013 à date, la phase de relance et de reprise avec ses challenges et défis à relever. Cette 13e édition du SILA a permis de renforcer et de consacrer l’internationalisation de ce rendez-vous littéraire. Le livre s’est accordé le privilège du trait d’union juste et parfait entre les divergences idéologiques et politiques. Par exemple, à travers le débat de haut niveau qui a reuni le président du Sénat Jeannot Ahoussou-Kouadio et la Présidente Simone Ehivet Gbagbo, on a pu fédérer une réflexion collective et solidaire autour de la problématique de la décentralisation. Dorénavant, il va falloir compter avec le SILA, évènement qui a réussi à faire de Mai, le mois du livre en Côte d’Ivoire. Il mobilise toutes les populations, les enfants, les élèves et étudiants, les universitaires, les familles, les institutions de la République, les ministres, les élus, les fonctionnaires, etc. C’est un évènement culturel majeur qui devrait positionner à termes notre pays comme étant le hub de la littérature africaine francophone subsaharienne. Le SILA a un avenir prometteur. Chaque année, il monte en puissance et commence à susciter un grand intérêt auprès des professionnels, des pouvoirs publics, des médias et des populations dans leur diversité. La population scolaire ivoirienne qui avoisine sept (7) millions d’élèves constitue le cœur de cible du SILA. Nous avons décidé de faire d’elle, notre point stratégique en vue de l’avènement d’un lectorat africain actif et durable.
A l’initiale du Ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie, la Maison internationale de la région de l’Agnéby-Tiassa vient d’organisé la 1ère édition du ‘‘carnaval Manhindi’’.
Un événement qui a tenu toutes ses promesses en termes de brassage culturel, cohésion sociale et la promotion des valeurs locales. C’est plus d’une dizaine de troupes de danses venues du Bénin, du Ghana, de la Martinique, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et de plusieurs région de la Côte d’Ivoire qui ont pris part à ce carnaval. La place Henri Konan Bédié d’Agboville abritant cette activité du 28 au 30 avril 2023 a dû refuser le monde venu pour célébrer la diversité culturelle.
La prestation de la délégation Sénégalaise a été apprécié des participants
Pour Pierre Dimba, c’est une première victoire, le succès de ce carnaval qui s’inscrit dans sa vision de diversité culturelle. Une ambition nourrit dès son élection à la tête du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa. En initiant la réalisation de la Maison Internationale de la région de l’Agnéby-Tiassa (MIRAT), son objectif était faire de sa région un berceau de la diversité et promouvoir ce qu’elle a de meilleur, telle la culture et le tourisme.
Isaac Tchéré, président du Comité d’organisation, par ailleurs président de la MIRAT Côte d’Ivoire s’est réjoui de l’implication personnelle de Piere de Dimba. « La réussite de ce carnaval doit toute sa reconnaissance au ministre Pierre Demba, Président du Conseil Régional de l’Agneby-Tiassa, qui a donné son cachet spécial pour parrainer cette activité et l’a honoré de sa présence effective. Il a été là du début à la fin, C’est ce qui lui a toujours valu l’appelation »du guerrier du développement de l’Agnéby-Tiassa ». Il nous montre sans cesse que la politique d’intégration de la jeunesse prônée par le président Alassane Ouattara est une réalité››, a fait savoir Isaac Tchéré.
Les danseurs togolais ont présenté leur culture musicale à ce rendez-vous
Au nom des participants internationaux, c’est Ousmane Baro Dione, Directeur général du Théâtre national du Sénégal qui a félicité les organisateurs la réussite du Carnaval Manhindi. A l’en croire, le Carnaval Manhindi a tenu toutes ses promesses. ‹‹C’est toujours un plaisir pour nous de venir participer à des activités culturelles en Côte d’Ivoire. Nous avons beaucoup apprécié les prestations de chaque pays et nous avons découvert chacun quelque chose de nouveau. Nous remercions le ministre ivoirien de la santé et parrain du carnaval pour le dîner qu’il a offert aux délégations étrangères. Cela a été une occasion pour nous de découvrir et de redécouvrir les spécialités culinaires de ce pays frère ››, a-t-il affirmé.
La 1ère édition du carnaval Manhindi a été meublée de chants, de danses, d’un défilé, de panels et d’un forum économique. Il a mobilisé plus de 50 mille personnes, à la place Henri Konan Bédié d’Agboville.
La deuxième édition du concours de beauté Miss OZOUA 2023 s’est tenue samedi 6 mai 2023, dans un réceptif hôtelier de Gagnoa devant un parterre de personnalités de la région du Goh, notamment Issiaka Kamaté, Directeur Administratif des Affaires Financières de l’ADERIZ, par ailleurs invité d’honneur, Ali Koné, directeur général de Akim communication, parrain de la cérémonie. Initiée par l’ONG King Évent présidée par Madouce Boniking, par ailleurs présidente de l’Union des Journalistes et Professionnels des Médias du Goh ( UJPM-GOH) ce événement qui magnifie la beauté des jeunes filles de la région du Goh a tenu toutes ses promesses dans la mesure où le public venu nombreux, a vibré dans une belle ambiance durant les passages des onze candidates somptueusement vêtues dans des tenues traditionnelles de divers horizons culturels de la Côte d’Ivoire. Les candidates ont livré des messages de paix et de cohésion sociale compte tenu des élections locales qui s’annoncent très ouvertes dans la région du Goh. Des messages poignants faisant appel à l’union, au respect d’autrui au rassemblement, à l’entraide, source de quiétude, à la paix gage de développement. Les membres du jury avaient du pain sur la planche d’autant plus que les candidates ont tenu le public en haleine avec les déhanchements sur fond musical bien orchestrés, suivi d’une bonne occupation scénique. Parmi celles-ci, le trio gagnant est sorti du lot et c’est Mademoiselle Tra N’dri Priscilla de la commune de Guiberoua, est l’heureuse Miss OZOUA, suivi de Kamagaté Sarah, deuxième dauphine de la commune de Ouragahio, et de Nana Bekla Prisca, première dauphine d’Oumé. « Toutes les initiatives culturelles qui font la promotion du genre sont les bienvenues. Je voudrais encourager ma fille Madouce Boniking pour l’organisation parfaite de cet événement bien séquencé. C’est vrai, tout début est difficile et elle a osé je l’encourage à persévérer » A indiqué Ali Koné, parrain de la cérémonie. Pour Issiaka Kamaté, invité d’honneur ce concours de beauté a mis en exergue la compétence des filles à travers le thème de la paix » Les jeunes filles dont la plupart sont des élèves interpellent les hommes politiques à la notion de la paix, surtout que dans le passé à Gagnoa, les élections ont été jalonnées de tensions et ce message est une façon de prôner la paix dans les esprits de chacun et aller à l’essentiel » A-t-il fait savoir. En plus de la beauté, la prochaine édition de Miss OZOUA connaîtra une innovation de taille en introduisant aussi un concours culinaire typiquement de la région du Goh.