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Economie

Côte d’Ivoire : Lutte contre le système  » Margouillat « / Le S.A.T dans la place pour l’entraide en cas de décès

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Le SAT (Service Assistance Toumodi) a connu son avènement depuis 2019 à partir d’un simple constat social. Yao Kouakou Germain président fondateur en dit plus:  » Quand nous les fonctionnaires, nous perdions nos parents, plusieurs d’entre nous se lançaient dans le système  » Margouillat », et tout le monde sait comment les choses fonctionnent avec les margouillats.

C’étaient de véritables humiliations. C’est pourquoi nous avons initié l’existence du SAT pour se mettre ensemble pour s’entraider. Quand vous perdez un protégé, on vous donne 1 million pour aller faire les obsèques. Et tout le monde a adhéré. C’est ainsi que nous fonctionnons et c’est la satisfaction générale. » Si un membre fondateur en la personne de K. Konan Justin SAT 30 a précisé que  » le SAT a vu le jour pour atténuer la tristesse du deuil des personnes endeuillés et donner du baume à leurs coeurs » le vice-président du SAT Koffi Koffi a renchéri pour affirmer ce qui suit:  » Les assurances n’interviennent pas. C’est cela qui a motivé la création pure et simple du SAT avec en ligne de mire l’entraide surtout en cas de décès pour lequel on cotise 4000 frs pour 1 décès, 8000 frs par 2 décès, 12000 frs pour 3 décès. Cela fonctionne sous forme de tontine. Les mutualistes manifestent des satisfactions. Le SAT abat un travail colossal. Malheureusement, vous savez, quand on a du succès, cela porte interprétation. Aujourd’hui, il y a plusieurs structures, et il se trouve que nous sommes premiers partout. Nous sommes les derniers, mais nous sommes premiers aujourd’hui. Donc quand c’est comme ça, certains ne sont pas contents. Nous continuons le travail pour améliorer les choses. Nous sommes et restons à l’ouvrage quant à faire du SAT la structure de référence en la matière à Toumodi.  » Il faut dire qu’au cours de l’Assemblée Générale du 31 Août dernier, assises qui ont consacré le bilan financier, il a été fait mention de la somme totale perçue de Mai 2023 à Novembre 2023, des dépenses effectuées de Mai 2023 à Novembre 2023, et de la somme disponible dans la caisse après les dépenses dans cette période. Il est juste de signaler qu’au cours des échanges entre les mutualistes, le ton est monté, mais au final, la sagesse l’a emporté. Le SAT fait son petit bonhomme de chemin au grand contentement de tous.

Alassane Digbeu

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Duékoué : Deux géants de l’industrie s’unissent pour une agriculture durable

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La pose de première pierre d’un Centre de Services Agricoles (CSA) à Duékoué le 7 octobre dernier, dans le village de Guitrozon, par deux géants de l’industrie Agrimotors et l’Office Chérifien du Phosphate (OCP) a été perçue par tous les acteurs des différentes filières agricoles, les autorités administratives et les leaders communautaires comme un atout fondamental pour le développement d’une agriculture durable dans la Région du Guémon.

Avec une capacité de 5000 tonnes d’angrais validés, ce CSA hub principal et ses 10 autres CSA satellites rapprocheront davantage les services agricoles essentiels des producteurs du Guémon et du Département de Duékoué en particulier.

Ainsi, l’Office Chérifien du Phosphate (OCP) et Agrimotors seront à terme à mesure de soutenir l’agriculture dans la Région, de faciliter l’accessibilité des producteurs aux intrants agricoles et de dévepper les conseils agricoles, la mécanisation, le financement, les assurances en capitalisant sur les nouvelles technologies et la digitalisation en vue de supporter une agriculture durable dans la région.

Le projet CSA a été présenté par M. Gramboute, directeur d’Agrimotors SA, sous la supervision du Directeur général d’OCP, M. MEHDI FILALI et du DG d’Agrimotors SA, M. ISSOUF BAMBA et, sous les regards admiratifs de tous les participants conduits par le Secrétaire général 1 de préfecture représentant le Préfet de Region.

Ouncado Pierrot

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Côte d’Ivoire : Yamoussa Coulibaly prône une coopération Sud-Sud

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Le vice-président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI), en charge de la Politique générale et des Réformes, Yamoussa Coulibaly, a mis en avant l’importance d’intensifier les partenariats entre les opérateurs économiques des pays en développement, notamment ceux d’Afrique. Pour lui, cela représente un levier puissant pour accélérer le développement de ces nations. Il a partagé cette vision lors d’une audience accordée à une délégation d’investisseurs tunisiens, le samedi 5 octobre 2024.

« Il est crucial que les pays africains unissent leurs forces pour prospérer ensemble. Dans ce village planétaire qu’est devenu le monde, la collaboration et le partage d’expériences sont essentiels pour stimuler la création de richesses dans nos pays », a déclaré M. Coulibaly.

En poursuivant son intervention, le dirigeant de Challenge Immobilier International (CHIM INTER) a souligné que cette dynamique s’inscrit parmi les principaux objectifs de la mission confiée par Siriki Sangaré, président de la CNPC-CI. « La demande en logements en Côte d’Ivoire avoisine les 800 000 unités. Nous voulons répondre à ce besoin en collaborant avec des partenaires fiables et proposant des produits de qualité. Nous sommes ravis d’accueillir cette délégation, et nous voyons en cette rencontre le début d’un partenariat durable et fructueux », s’est réjoui M. Coulibaly, avant de remercier le président Alassane Ouattara et le Premier ministre Beugré Mambé pour les conditions favorables qu’ils ont créées afin de faciliter les collaborations entre les entreprises ivoiriennes et leurs homologues étrangers.

À l’issue de cette rencontre, Mohamed Ali Ayed, chef de la délégation maghrébine, a dévoilé les motivations de leur visite en Côte d’Ivoire. Selon lui, ces investisseurs sont en quête d’opportunités dans plusieurs secteurs : construction, promotion immobilière, production de câbles électriques, construction de salles de sport, consulting, production de verres sécurisés et formation professionnelle. « Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le vice-président de la CNPC-CI. Nos discussions ont porté sur le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie, avec l’objectif d’aboutir à des partenariats productifs entre nos deux chambres », a-t-il déclaré.

La CNPC-CI, faîtière des entreprises immobilières ivoiriennes, s’est fixée pour mission d’aider l’État à réduire le déficit de logements, tout en œuvrant à la structuration d’une industrie immobilière performante et durable.

Christ Kémondé

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Gagnoa/ Campagne café cacao : Les producteurs satisfaits du prix fixé par le gouvernement

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Le gouvernement ivoirien a fixé pour les campagnes à venir, le prix bord champ du cacao à 1800 FCFA. Les producteurs de façon unanime sont satisfaits de cette marge et encouragent le gouvernement à redoubler d’effort sur le coût de ramassage.

L’année 2024-2025 est certainement reluisant pour les producteurs du binôme café cacao en Côte d’Ivoire. En effet, le prix bord champ du cacao de cette année est fixé à 1800 F le kilogramme et ce, à la grande satisfaction de l’ensemble des producteurs de la commune de Gagnoa.  » Depuis que nous sommes dans le cacao culture, c’est la première fois que ce prix est fixé à cette somme malgré le changement climatique. Pour cela, je félicite le gouvernement » s’est réjoui Yabao Abdoulaye, président du conseil d’administration de la société coopérative agricole de Gagnoa ( SCAG).

Sans oublier le conseil café cacao qui, depuis 2011 s’est battu sur le terrain pour augmenter le coût de ramassage à 100F. Pour le PCA de la SCAG, cette innovation permettra de juguler les dépenses annexes pour l’évacuation des produits dans le but de faciliter les collectes. Mais pour y parvenir, il souhaite l’amélioration des pistes villageoises majoritairement en mauvais états.  » Lorsque nous partons chercher le cacao dans les confins, nous sommes confrontés à d’énormes difficultés compte tenu de l’état des voies. Il arrive des fois où nos camions sont bloqués en cours de route. Cette situation retarde l’évacuation de nos produits au port pour exportation », a-t-il fait savoir. Pour cette il compte évacuer 1200 à 1500 tonnes de cacao et compte améliorer sa livraison à 3000 tonnes dans le but d’avoir un bon rendement.

Quant à Yacouba Koné, PCA de la société coopérative agricole yorokagni de Guenemedou ( SOCOOPYG COOP-CA), il plaide auprès des autorités afin de revoir le coût de ramassage. Selon lui, les producteurs de cacao sont confrontés à d’énormes dépenses. La marge est encore insuffisante. Pour cela, il souhaite que les producteurs et les coopératives s’accordent pour rehausser le coût de ramassage, surtout que le processus est long et semer d’embûches.  » Non seulement, l’insécurité dans les zones de ramassage est grandissante, mais aussi prendre le cacao bien trié et séché dans les villages et le vendre aux traitants ou exportateurs, il faut aussi payer les charges du transport ainsi que le personnel, on se retrouve à une infime partie de notre gain malgré la somme de 100F ajoutée au ramassage « , a-t-il soutenu.

Désiré Kouassé

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