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Côte d’Ivoire : Football ivoirien, le message fort d’un journaliste

Conférence de presse de Moussa Traoré, patron du Journal L’expression et ancien président de l’Unjci.

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Mot introductif
Chères consœurs et chers confrères
Chers amis sportifs,
Avant tout propos, je tiens à me présenter à ceux qui ne me connaissent pas. Je suis journaliste depuis 1998. J’ai occupé toutes les fonctions dans une rédaction, journaliste, chef de service, secrétaire général de rédaction, rédacteur en chef, directeur de la rédaction et directeur de publication. J’ai été président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire de 2012 à 2019. J’ai été membre du Comité directeur de la Fédération africaine des journalistes de 2016 à 2019. Je fais partie de ceux qui donnent les notes pour le classement mondial de reporter sans frontière. Je suis le Président de l’ONG Confrères Journalistes. Et pour finir, je suis Officier dans l’Ordre du mérite national et Officier dans l’ordre du mérite de la Communication.
Je donne toutes ces informations pour que mes états de services soient connus afin que nul ne se trompe sur mon compte et mon ambition pour mon pays.

Aujourd’hui, je suis devant vous en ma qualité de simple supporter des Eléphants, en tant que simple citoyen observateur du microcosme sportif ivoirien.

De quoi je me mêle ?
Moi qui ne suis membre d’aucune instance sportive, je ne suis proche d’aucun dirigeant de club. Je ne connais aucun candidat à la présidence de la FIF. Je ne connais aucun haut responsable du Conor-Fif. Je ne connais aucun joueur de l’équipe nationale de foot. Je ne connais aucun entraineur. Comme la majorité des supporters, je vais au stade régulièrement quand les équipes ivoiriennes jouent. Je les regarde à la télévision quand elles sont à l’extérieur comme lors de la dernière CAN.
Etant à équidistance de tous les acteurs du football ivoirien et n’ayant aucun intérêt avec qui que ce soit, j’ai la légitimité pour parler et exprimer mon opinion en toute liberté.

La Can 2021 vient de s’achever au Cameroun avec l’élimination de mon pays, la Côte d’Ivoire en 8ème de finale. Avant cela, nous avons été lamentablement éliminés de la prochaine Coupe du monde qui se jouera au Qatar.
Quand je jette un regard dans le rétroviseur, je me rends compte que durant ces dernières années, notre équipe nationale a vu défiler à sa tête plusieurs techniciens. Je me rends compte que nous ne nous inscrivons pas dans la durée. Nous sommes pressés et nous voulons tout de suite des résultats avec des entraineurs clé en main, capable de nous procurer ici et maintenant le graal. Quelle erreur grossière !

Quand j’observe la valse des coaches, je réalise que quelques locaux et un grand nombre d’expatriés ont conduit les Eléphants. En termes de résultats, le bilan détaillé donne ceci.
Depuis la mise sur pied de l’équipe nationale de football en 1960, elle a connu 36 sélectionneurs. Ce sont 21 techniciens expatriés dont 2 sont revenus à 2 reprises. 12 sont issus de la France, 3 de l’Allemagne, 2 du Brésil, 1 de la Pologne, 1 de la Bosnie-Herzégovine, 1 de la Suède, 1 de la Belgique.
10 sont issus de la Côte d’Ivoire. Sur les 10 Ivoiriens, Yéo Martial a remporté la CAN en 1992 ; Kamara Ibrahim a remporté la CAN des cadets en 2013 ; Kouadio Georges a remporté le trophée de l’UEMOA en 2008 ; Mama Ouattara, vice-champion CAN Junior en 2003.
Alain Gouaméné a remporté le Tournoi de Toulon en 2010 avec l’équipe nationale espoir

Je réalise que les techniciens expatriés, mieux payés que nos ministres et présidents d’institution, avec une enveloppe de 30 à 45 millions de francs par mois n’ont pas des résultats toujours à la hauteur des sacrifices financiers consentis par l’Etat.
Sur les 21 expatriés. Hervé Renard a remporté une Can. Henri Michel a qualifié le pays pour la Coupe du monde 2006, en 2010 c’était Vahid et en 2014 Lamouchi. Et tous ont été incapables de franchir le premier tour. Rien que de la figuration.
En conséquence de ce qui précède, je pense qu’il est temps, grand temps de penser autrement notre sport roi.
Nous devons :
-Faire des projets viables qui s’inscrivent dans la durée.
-Faire confiance à ceux des nôtres qui ont déjà la technicité.
-Former des techniciens locaux
Nous devons nous inspirer de l’exemple sénégalais avec Aliou Cissé qui, après sept années de durs labeurs, a offert le premier titre continental aux Lions de la Teranga.
Au moment où s’achève le mandat du technicien Patrice Beaumelle à la tête des Eléphants, je pense qu’il est temps d’oser courageusement un technicien local et de monter un projet sur le long et moyen terme. Cela dit, la Côte d’Ivoire a des hommes et des talents à même de conduire les Eléphants.
Je pense particulièrement et spécialement à Kolo Touré Habib qui a été coach adjoint des Eléphants, qui est actuellement le coach adjoint d’un grand club du championnat d’Angleterre, qui a été capitaine des Eléphants, qui a remporté la coupe d’Afrique et qui a joué sur tous les grands stades du monde.
Je pense à Kamara Ibrahim, qui a amené la Côte d’ivoire en ¼ quart de finale de la Can et qui a remporté une coupe en catégorie cadet.
Je pense à Zahui François qui a envoyé la Côte d’Ivoire en finale d’une Can sans encaisser le moindre but.
Au-delà de ceux-là, on peut envoyer des anciens footballeurs en formation.
Laissons donc de côté nos petites querelles inhérentes à toute vie en communauté et pensons d’abord et avant tout à la Nation. Ouvrons grands les yeux.
Autant aucun pays occidental n’a encore pris un technicien africain pour coacher son équipe nationale, je souhaite qu’on mette fin au « mercenariat » à la tête de nos équipes nationales.
Je souhaite plein succès à tous les candidats à la présidence de la FIF. Que le meilleur l’emporte. Mais que le vainqueur sache que les Ivoiriens dans leur écrasante majorité sont fatigués de voir des expatriés échouer à la tête de notre équipe nationale 60 ans après les indépendances. Le monde a changé, nous devons changer.

Le disant, je ne suis contre personne. Je ne suis en mission pour personne. Seul mon bonheur de supporter « mazo » me préoccupe. Je ne détiens pas la science infuse mais je pense en toute sincérité que c’est ce qui est mieux pour mon pays.

Voici des équipes africaines qui ont actuellement des techniciens locaux. Faisons comme elles.

  • Algérie (Djamel Belmadi, nommé depuis le 1er août 2018)
  • Burundi (Olivier Niyungeko, nommé depuis juillet 2016)
  • Cameroun (Rigobert Song, nommé depuis le 18 février 2022)
  • Cap Vert (Pedro Leitao, nommé depuis le 29 janvier 2020)
  • Erythrée (Alemseged Efrem, nommé depuis 2015)
  • Ethiopie (Wubetu Abate, nommé depuis le 28 septembre 2020)
  • Ghana (Otto Addo, nommé depuis le 9 février 2022)
  • Guinée Bissau (Baciro Candé, nommé depuis janvier 2017)
  • Guinée Equatoriale (Rodolfo Bodipo, nommé depuis le 17 septembre 2020)
  • Mali (Mohamed Magassouba, nommé depuis le 23 octobre 2019)
  • Namibie (Bobby Samaria, intérimaire)
  • Nigeria (Emmanuel Amunike, nommé depuis février 2022)
  • Rwanda (Vincent Mashami, nommé depuis le 18 août 2018)
  • Sénégal (Aliou Cissé, nommé depuis le 5 mars 2015)
  • Sierra Léone : John Keister, nommé depuis le 10 août 2020)
  • Soudan (Burthan Tiya, nommé depuis le 13 décembre 2021)
  • Tunisie (Jalel Kadri, nommé depuis le 31 janvier 2022)
  • Zimbabwe (Norman Mapeza, nommé depuis le 15 septembre 2021)

Loin de moi le chauvinisme mais la réalité implacable est qu’ailleurs dans le monde, on n’importe pas d’entraineurs. Chacun entraine l’équipe de son pays.

  • Argentine (Lionel Scaloni, nommé depuis le 2 août 2018
  • Brésil (Tite, depuis le 21 juin 2016)
  • Uruguay (Diego Alonso, nommé depuis le 15 décembre 2021)
  • Allemagne (Hans-Dieter Flick, nommé depuis le 1er août 2021)
  • Angleterre (Gareth Southgate, nommé depuis le 27 septembre 2016)
  • Espagne (Luis Enrique, nommé depuis le 19 novembre 2019)
  • France (Didier Deschamps, nommé depuis le 8 juillet 2012)
  • Italie (Roberto Mancini, nommé depuis le 14 mai 2018)
  • Pays-Bas (Louis Van Gaal, nommé depuis le 22 juillet 2021)
  • Portugal (Fernando Santos, nommé depuuis le 23 septembre 2014)
  • Russie (Valeri Karpine, nommé depuis le 23 juillet 2021)

Pour finir, je vous donne la liste de tous ceux qui ont entrainé les Eléphants depuis l’indépendance afin que chacun se pose les bonnes questions. Et qu’on se mobilise tous pour dire : « non ça suffit ! »

1960 : Paul Gévaudan
CAN 1965 : Alphonse Bissouma Tapé
1966 : inconnu
1967-1968 : Paul Gévaudan
1968-1970 : Peter Schnittger
1970-1972 : Jean Tokpa
1972-1974 : Santa Rosa41
1974-1980 : Gérard Gabo
1982-1985 : Otto Pfister
1984 : David Duque Ferreira
1985-1986 : Pancho Gonzales
1987-1988 : Martial Yeo
1989 : Kaé Oulaï (intérim)
1989-1992 : Radivoje Ognjanović
1992-1993 : Martial Yeo
1993-1994 : Philippe Troussier
1994-1996 : Henryk Kasperczak
1996-1998 : Pierre Pleimelding
1998-2000 : Robert Nouzaret
2000 : Gbonké Tia (intérim)
2000-2001 : Patrick Parizon
2001-2002 : Lama Bamba
2002-2004 : Robert Nouzaret
2004-2007 : Henri Michel
2007-2008 : Ulrich Stielike
2008 : Gérard Gili (intérim)
2008-2010 : Vahid Halilhodžić
2010 : Georges Kouadio (intérim)
2010 : Sven-Göran Eriksson
2010-2012 : François Zahoui
2012-2014 : Sabri Lamouchi
2014-2015 : Hervé Renard
2015-2017 : Michel Dussuyer
mars 2017-novembre 2017 : Marc Wilmots
2018-2020 : Ibrahim Kamara
Depuis mars 2020 : Patrice Beaumelle

Merci de votre attention, merci de comprendre mon initiative et ma démarche. Je suis disponible pour toute critique constructive.

TRAORE MOUSSA
Citoyen engagé, mtraoreah@yahoo.fr

Sports

Relance du sport à Bouaké : les anciens internationaux ivoiriens handballeurs offrent plusieurs matériels sportifs au centre CONAF IRDO en présence du maire Amadou Koné

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Le mouvement « ACTION HANDBALL CÔTE D’IVOIRE DIAPORA » constitué des anciens handballeurs internationaux vivant en France et en Belgique a fait un don de matériels sportifs au centre d’handball Conaf IRDO de Mme Namama FADIGA, ancienne handballeuse. C’était le samedi 23 mars 2024 au groupe scolaire IRDO sise au quartier Air France à Bouaké en présence du ministre des transports Amadou Koné, maire de Bouaké.

Le centre de formation des jeunes au sport de main, le handball, crée il y a un an par l’ex championne d’Afrique Namama FADIGA, actuelle directrice Exécutive de la Confédération africaine de Handball et membre du conseil municipal de Bouaké, a réceptionné ce samedi 23 mars 2024 un lot de matériels composé de maillots, de survêtements, chasubles, de ballons, sifflets ect d’une valeur de cinq millions de FCFA.
Des dons offerts par l’association des anciens handballeurs ivoiriens internationaux vivant en Europe. Pour l’occasion, ont fait le déplacement de Bouaké les ex internationaux, Nazaire kouamé, président de l’association, ⁠Jean Pierre, Secrétaire Général, ⁠Onnis Dalegou Trésorier général, ⁠Sery catherine Trésorier général adjoint, ⁠kouassi Elisabeth, vice-président et ⁠Anicet Nzi 2e vice président.

De quoi à réjouir la bénéficiaire, Mme Namama FADIGA qui a mis cette action à l’actif du maire Amadou Koné dans le cadre de sa vision futuriste d’un Bouaké nouveau, attrayante et accueillante ; une ville autrefois pionnière du sport et qui doit retrouver ce lustre à travers un vaste programme sportif.

« En vous voyant, je vois l’épopée glorieuse qui a commencé à Bouaké jusqu’à l’international en passant par l’équipe nationale. Infiniment merci pour cette action qui je puis vous le dire va dans la vision du maire Amadou Koné et qui est de faire de Bouaké, le centre du sport toutes les disciplines sportives confondues » a fait savoir Namama FADIGA Nadège, ex sociétaire de l’équipe de Djamo Djamo Abinader et de l’équipe nationale de Handball dans les années 80 à 90 issue du Lycée des jeunes filles de Bouaké communément appelé Grand Bahut.

Nous allons vous aider à promouvoir le Handball à Bouaké

Action Handball Côte d’Ivoire Diaspora est une association qui se veut désormais le creuset du renouveau du Handball en Côte d’Ivoire. Elle est à Bouaké aujourd’hui selon son président Nazaire kouamé, ex sociétaire de la SOA ( société omnisport de l’armée), pour soutenir leur consœur Namama FADIGA Nadège qui œuvre aux côtés du maire Amadou Koné à la promotion du sport au sein du conseil municipal.

Amadou Koné : « Nous avons besoin de développer le sport ici à Bouaké »

Le maire Amadou Koné qui a inscrit dans les priorités de son mandat, le développement du sport dans sa vision de Bouaké nouveau s’est dit heureux d’accueillir ces anciens sportifs qui pour beaucoup ont fait la fierté de Bouaké.
« Revenez tous. Il y a de la place pour ce que chacun sait faire. Bouaké est devenue une ville enthousiaste et nous ferons tout pour que Bouaké reprenne sa place de capitale du sport de main. Car non seulement le sport est un vecteur de cohésion sociale mais garantit la santé et décompresse. Il contribue aussi au développement de l’économie locale. Vous pouvez compter sur le conseil municipal et moi-même pour offrir ensemble ce bonheur aux populations » a souligné le maire Amadou Koné.

Notons que le centre de Handball Conaf IRDO est situé au sein du groupe scolaire IRDO de Bouaké ( 3 écoles primaires et une maternelle) . Il compte 35 pensionnaires, tous des élèves de l’école et âgés de 9 à 14 ans.
Enfin, la cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs personnalités du monde éducatif et sportif à Bouaké a été meublée outre, les allocutions et la remise officielle des dons, par un ballet des enfants et un match d’handball joué par les élèves pensionnaires du centre.

Hommage à Mme Mariam Koné épouse Yoda, décédée, une ancienne gloire du handball

Une minute de silence a été observée en mémoire de l’ancienne directrice générale de l’Office national des sports (ONS), Mme Mariam Koné épouse Yoda, décédée, dans la matinée de vendredi 22 mars 2024 à Abidjan, suite à un malaise.
Mariam Koné Yoda était une ancienne gloire du handball ivoirien et africain. Il a pratiqué cette discipline depuis l’école primaire où elle a disputé des compétitions de l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU). Détectée par Michel Baldino, elle rejoint en 1976-1977, le lycée des jeunes filles de Bouaké où elle évolue dans un système de sport-études. Après son parcours scolaire, elle finit ses études universitaires sanctionnées par un diplôme de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).
Dans son parcours sportif de handballeuse, Mariam Koné Yoda a évolué à l’ASC Abinader de Bouaké puis à l’Africa Sports. Avec la sélection nationale ivoirienne junior, elle a disputé notamment le championnat du monde junior de handball 1983 où elle a été classée meilleure marqueuse ivoirienne avec 30 buts. Elle a été vainqueur du championnat d’Afrique des nations juniors de handball en 1980, 1982 et 1984. Elle a ensuite évolué avec la sélection nationale féminine de handball et a été vainqueur du championnat d’Afrique des nations et des jeux africains en 1987.
Professeur d’éducation sportive et physique, elle a été cheffe de service des manifestations sportives à l’ONS puis conseillère technique du ministre des sports de l’époque, feu Dagobert Banzio. Elle a été ensuite nommée en 2012, directrice des sports de haut niveau au ministère des sports et loisirs par l’ancien ministre Philippe Légré. De 2017 à septembre 2023, elle a assumé la charge de directrice générale de l’Office national des sports (ONS) avant d’être débarquée de son poste de DG de l’ONS, à quelques mois de la CAN 2023, à cause du scandale lié à la pelouse défectueuse du stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé (Abidjan).

Sercom Amadou Koné

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Sports

Côte d’Ivoire : 4eme Edition Du Championnat National Du Rallye SSV

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La première journée du championnat national des RALLYES SSV pour la saison 2024 s’est déroulée le samedi 16 Mars 2024 à Assinie.

Cet événement a débuté par une série d’allocutions des personnalités présentes, en l’occurrence Monsieur Kouakou AHUI, Directeur départemental du Ministère délégué auprès du Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, en charge des Sports et du Cadre de Vie du département d’Adiaké représentant le Ministre Adjé Silas METCH présentement au Ghana, aux côtés des athlètes Ivoiriens, participants aux 13ème Jeux africains. Dans son discours, Kouakou AHUI a félicité la fédération ivoirienne du Rallye SSV qui ne cesse de fournir les efforts pour mieux se positionner dans l’écosystème des fédérations sportives ivoiriennes à travers cette compétition. Il a par ailleurs, encouragé toutes les fédérations sportives à en faire autant.

Pour cette première journée de l’édition 2024 du Rallye SSV, 15 équipages ont participé à la course sur une distance de 2×150 kilomètres.

Au terme de cette course, les résultats provisoires annoncent les pilotes HYJAZI Kévin, BITTAR Frédéric et PATRICELLI Lorenzo comme trio de tête du classement.
En attendant, les résultats définitifs et la remise des récompenses, le mardi 19 Mars 2024 à l’espace « Missoua » situé à Marcory zone 4, notons que les villes de Bouaké, Dabou et San Pedro recevront les prochaines étapes des courses du RALLYE SSV.

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Sports

Bouaké-CAN2023 : comment Tuo Fozié et Amadou KONÉ ont tout planifié ; retour sur les secrets du succès

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Si la CAN2023 s’est déroulée sans incident à Bouaké, l’une des villes qui a accueilli la compétition et connue pour son dynamisme et la prolifération des engins à deux roues, c’est bien grâce à plusieurs initiatives des autorités de la ville. D’abord le maire Amadou Koné qui a mis l’accent sur la sensibilisation à l’hospitalité puis le préfet Tuo Fozié pour la partie Sécuritaire, surtout son arrêté portant interdiction des engins à deux et trois roues le jour de la finale.

Bouaké à l’instar des villes d’Abidjan, Yamoussoukro, San-Pedro et Korhogo a accueilli la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football du 13 janvier au 11 février 2024. Et si tout s’est globalement bien déroulé faisant de cette édition, la meilleure de toute l’histoire de la CAF, c’est bien grâce à des initiatives locales au-delà de la prise de conscience collective des Ivoiriens en phase avec la vision de la CAN de l’hospitalité prônée par le Président Alassane Ouattara. Parmi ces petits gestes, une mesure payante du préfet de la région de Gbêkê et du département de Bouaké Tuo Fozié en collaboration avec le ministre Amadou Koné, maire de Bouaké.


En effet, il serait surprenant de passer près d’un mois dans une bonne ambiance qui a renforcé la cohésion sociale dans un Bouaké nouveau sous le leadership du nouveau maire, le ministre des transports Amadou Koné et constater au dernier jour, des incidents qui viennent écorcher cette image d’une ville attrayante et accueillante.


Ainsi, alors que le maire lui était plus préoccupé par la mobilisation et la facilitation pour remplir le stade de la paix et offrir en parallèle des occasions de suivre la CAN dans le village Akwaba de Bouaké, le préfet de Bouaké, lui a déployé les grands moyens pour garantir une sécurité exceptionnelle autour du stade et en ville.

Le plan Zéro accident mortel a été à la hauteur des attentes.

Aussi, en prenant l’Arrêté N*02/ P-BKE/SG du 10 février 2024 portant interdiction des engins à deux et trois roues ainsi que certains types de véhicules du dimanche 11 février 2024 de 15h à lundi 12 février 2024 à 5h du matin, ainsi que les véhicules pour touristes, véhicules de transport et véhicules poids lourds du dimanche 11 février 2024 de 18h à lundi 12 février 2024 à 5h du matin, dans un plan global de sécurité routière, ce qui a permis à tous les visiteurs de rentrer chez eux sains et saufs, le préfet Tuo Fozié de Bouaké aura également contribué qualitativement au succès de cette CAN qui continue de marquer les esprits.

PK

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